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  and I am come to you

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Sydney

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MessageSujet: and I am come to you    and I am come to you EmptyLun 23 Jan - 18:18




J’étais là, tu vois pétrifier par la peur. De parler, de te faire voir ce qui a en moi et de foutre des bleus sur les os alors que je n’ai jamais voulu t’esquinté. Je l’ai fait, je me suis enfermé dans le silence pour pas te brisé, encore une fois. Je n’ai rien fais et chaque jours ma respiration c’est fané dans la paralysie que je m’étais infligé. J’ai pleuré, oui j’ai pleuré. J’avais pu le droit de le faire parce qu’elle était là. En face de moi, avec tes yeux. Elle me fixait. Je n’avais pas le droit d’être faible, pour elle. Chaque soir, je m’endors sur le sol en face de son lit. J’ai dit que c’était parce que j’avais entendu des bruits autour dans sa chambre, j’ai mentis. Il y a aucun bruit dans sa chambre. La température du sol est comme la tienne, il n’y a que comme ça que j’arrive à fermer les yeux pour quelques heures. C’est égoïste, je sais mais je ne veux pas t’étouffer avec ma chaleur. J’ai rien dis, rien laisser voir. Tu ne sais pas et peut-être que tu ne veux pas le savoir.

Les ombres de mes mouvements se déchirent dans l’incompréhension, des mots. Tout éclate sous mes pupilles incolores, de ce que mes silences veulent dire, de tout ce que j’essaie de comprendre les siens. L’eurythmie de mes lignes s’enfuit sous ses regards. Sous les regards de Damon, je me plis. Déstabilisé jusqu’à la moelle, chacun de mes muscles tremblent de sa présence et se brule lors de son absence. La cime des constellations de notre monde ne s’éteignent pas, l’infini ne se noie pas. Tout serai plus simple, s’il pouvait me vidé les veines. Eteindre mes souffles, ma respiration à jamais. Le néant de mon combat se perd sous l’horizon et avoir la mémoire olfactive me permettait de ne perdre aucune particule de son odeur. J’aurai voulu avoir le droit de le serrer contre moi. Peut-être qu’il était encore trop tôt ou trop tard. Inconnu avait guidé mes pas vers le lit, mon corps frêle c’est avancé sous les draps. Peut-être que ce n’était pas une bonne idée, je ne voulais pas le blesser. Mon squelette n’était pas trop proche, ni trop éloigné. Ses yeux fixaient le vide, l’aube n’était pas encore levée. Mes doigts avaient effleuré les siens, mes yeux se sont perdus dans les siens. Les séismes s’enflammaient dans mon ventre.

La torpeur s’écroulait en moi, mais je suis là et chaque parcelle de moi lutte pour ne pas trop l’approcher. Pour ne pas broyer ses traits. Il avait dit qu’il voulait me parler sérieusement et mes nerfs c’étaient fendu en mille. J’avais peur qu’on soit de nouveau éloigné et si c’était le cas, je devais l’accepter. Les fantômes de mes sentiments vivaient uniquement pour les ondes qui émanaient de son corps. Oh oui, j’avais essayé de m’éloigner de lui pour lui mais je me perdais à chaque fois.



Que la pluie dans mes yeux sera assez pour vaincre le désert dans les tiens





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Sydney

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MessageSujet: Re: and I am come to you    and I am come to you EmptyMar 24 Jan - 6:59



Beaucoup de migraines. Beaucoup d'insomnies. Un rejet vital de mon corps glacé, qui n'était présent qu'à cause du vide qui remplis mes chairs. La rage avait consumé mon attention, faisant place à une insensibilité détestable. J'étais aussi froid que les hivers de mon enfance. Le cercueil de mon âme n'était qu'une paroi infranchissable, un mur fondé pour faire la guerre. Pour meurtrir et partir comme un voleur. Ce n'était même pas de la lâcheté, c'était une désinvolture face aux conséquences. Les notions du risque s'éteignaient entre mes phalanges et les fantômes avaient trop peur de hanter ma mémoire venimeuse pour s'y risquer. J'ai envoyé ma compassion en exil, dans le creux des ténèbres pour ne plus l'entendre me supplier. Je n'aimais pas la pitié. Cette hypocrisie qu vous sourit en plein visage pour finalement vous planter un couteau dans le dos. Je ne faisais pas partie de ce monde de mensonges. Ma vérité était comme une bombe dans une maternelle. Elle ravageait les espoirs pour ne laisser qu'un tas de cendres tièdes, prêtes à être oubliées dans les blasphèmes du vent. Le fonctionnement de mes souffles était engendré par la machine des parias restés sourds aux supplications juvéniles. Au fond, tout le monde voulait la même chose et moi, je ne voulais plus rien tout donner car je n'avais plus rien à donner.

Les débris de mon existence se rassemblent dans le placard de mes ombres pour me rappeler de quoi je suis fait. De cicatrices hurlantes, de brûlures vomitives et de déserts impassibles. J'ai préféré arracher mes cordes vocales, m'échapper du cercle cacophonique dans lequel mon esprit s'était égaré. Des bouts diformes de mon être s'étaient laissé tomber dans la folie fugitive d'un amour brutal. J'aurais voulu rester fort, ne pas tomber. Juste pour encore avoir le courage de me regarder dans une glace mais même ça, j'en avais été incapable. Je restais des heures, allongé dans ce lit, à fixer le néant qui se perdait dans les tréfonds de mes iris. Mes souffles glissaient la toile de l'indéfini et je restais statique à tout contact extérieur. Comme si mon adolescence muette revenait reprendre ses droits après toutes ces années. Mes émotions se sont égarées sur les chemins tortueux de mon existence factice. J'étais déjà mort depuis bien longtemps mais mon âme était en train d'agoniser. Je la sentais mourante sous mes veines polaires. Le battement sanguin figé par le temps n'avait plus cette étincelle sauvage et indompté. J'étais présent dans l'atmosphère seulement de par mon corps. Mon âme, elle, elle était loin. Mon subconscient indiscipliné me rappelait que j'espérais qu'elle revienne.

Lisa était la définition de ce qui me tenait dans les rangs, elle m'avait assagi. Peut-être parce que je refusais qu'elle voit son père comme étant un connard fini. Elle était la seule à avoir des droits sur ma tendresse. La seule à qui je souriais sincèrement. L'espace-temps, l'univers, la politique, tout le monde entier n'avaient plus la stricte importance lorsque je la tenais contre moi. Elle était cette bouffée d'oxygène que personne ne pouvait éteindre. Un trésor que mes enfers avait enfoui au plus profond de leur sol. Lisa était la seule qui savait qu'au fond, je n'étais rien de ce que je prétendais et que mes mensonges ne guérissait pas ce vide existentiel qui s'était installé. Elle était la plus belle chose que j'avais réussi à faire. Ma fierté, mon bébé ou tout simplement la vie. L'union de deux âmes trop vastes pour être comprises. Auréa et moi, c'était quelque chose que je n'arrivais pas à décrire. En ce moment, il y avait beaucoup de silence entre nous. Quelques phrases échangées, des rires partagés mais rien de sérieux. Il y avait cette distance grandissante et je ne savais pas si c'était une bonne chose ou non. J'avais besoin de savoir quelle serait la suite, comme si l'histoire ne pouvait pas se terminer.

Malgré les cicatrices que cette histoire avait causé sur mon échine, j'ai réussi à passer à autre chose. À laisser la haine s'éteindre dans le feu brûlant de son foyer. À crucifier mes envies de destruction. Aujourd'hui, je me sentais juste aride et incapable de faire le moindre mouvement pour changer la donne. Paralysé pour l'incompréhensible et l'indéfinissable. J'avais des allures de statut de marbre. La nuit était encore habillée de son voile impénétrable mais on pouvait sentir le jour arrivé à pas feutrés. J'ai senti une présence s'infiltrer sous les draps. Je reconnaissais son odeur. Elle n'était pas partie, même après des jours de néant. L'effleurement de sa peau craintive car la mienne m'avait fait sourire. Je ne comprenais pas pourquoi elle était aussi tendue alors qu'on avait fait bien pire. Intérieurement, j'en riais un peu sans pour autant comprendre. Je voulais que l'on se parle car les solutions aux choses relationnelles ne se trouvait pas dans le silence. Seulement, je crois bien que j'avais été incapable de faire le premier pas. « Damon, on peut parler ? » Bien sûr qu'on peut parler. Je pense même que c'est préférable. Mon regard se perdait dans le sien. Elle avait les yeux bleus à présent et la peau pâle. Je n'avais pas vraiment pris le temps de m'attarder sur son nouveau corps. Simplement car j'avais deviné rien qu'à sa silhouette que ça pourrait m'être dangereux. Ce n'était pas de sa faute, non. C'était le vice de mon instinct qui reprenait parfois le dessus. « Parlons alors. » Ma réponse était inutile. Mais je ne savais pas réellement pour où commencer. Il était difficile pour moi de ressasser le passé. Généralement, je faisais en sorte de l'anéantir dans la fausseté de mes rires. « C'est un peu compliqué, j'sais pas vraiment par où commencer. »
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MessageSujet: Re: and I am come to you    and I am come to you EmptyMar 24 Jan - 7:43




La narration de mes pensées était dénudée de toute fatuité, elles se transmettaient à mes nerfs de façon incolore. Mes côtes s’écrasaient comme des morceaux de verre voulant se planter dans mon estomac. Cette boule de stress cognait contre les parois de mon corps malgré ma volonté enfantine de la balayer ses draps. Les tumultes existant ankylosé chacune de mes respirations silencieuse. Ce gaz c’était propagé dans tous les fragments de ma composition. « Parlons alors. » ses yeux s’étaient posés dans les miens sans que je mis attende et à vrai dire cette idée qu’il ne le fasse plus jamais c’était incrustée. Les débris de nos langueurs nous enfermé facilement dans le silence, comme une rédemption incertaine. J’appréciais le silence, c’est un langage qui m’apaisait souvent mais celui-ci était devenu beaucoup trop lourd pour qu’il puisse être aimé. Il était d’accord pour qu’on parle alors que les étoiles aux nuances de souffre ne s’était pas encore voilé. « C'est un peu compliqué, j'sais pas vraiment par où commencer. » je ne savais pas par où commencer non plus, ni ce qu’il avait à dire mais je voulais vraiment pas que cette perte de mot continu. Ma tête avait hochée simplement pour acquiescer ses paroles, car il avait raison. C’était compliqué. Les jours filaient et élargissait à chaque fois l’atmosphère tendue. Je fixais ses iris, elles étaient d’une étendu bien trop vaste pour en comprendre les détails. Cette mélopée qui s’en échappé, bien qu’elle pouvait être des plus sombres ne les avaient jamais quitté. Elles avaient le don de me fasciner par un mystère qui les habitait, hypnotiques qui me rendait clandestine à chaque second qui puisse passer. Bien sûr je voyais les traits de notre fille, dans les siens. Ça m’apaisait, me fit sourire car elle s’amusait à faire des bruits et je lui avais appris à faire le chat, bon bien sûr ce n’était encore pas tout à fait au point mais elle se développait de plus en plus.

Le vent maladroit s’était emprisonné dans ma chair, oui, car je l’étais vraiment aussi bien que par mes gestes que par mes mots. Cette pathologie m’handicapait, elle pouvait paraitre parfois amusante mais ce n’était pas vraiment le cas à certain moment. Et là c’était un moment ou je ne devais l’être. J’inspirais et expirer calmement, un peu comme lorsqu’on m’avait appris à respirer pour l’accouchement de Lisa. La pression qui avait dans l’air tourné dans ma poitrine tiraillé, il semblerait que j’étais prête même si c’était les combustions de la haine ou de la colère qui sortait. Peut-être qu’il n’y avait rien de courageux dans veines mais j’étais là. Les candeurs de mon échines s’étaient enfuit pour laisser place à une fragilité que je détestais. La violence sauvage et impénétrable de mes mouvements manquait à l’appel.

Les cycles vicieux de mes émotions me rendaient facilement prisonnière et les cendres de ces flammes se délavées en moi. Elles me manquaient énormément, cette mélancolie coller à ma peau comme un tatouage indélébile. L’aplomb de mes espoirs était devenu invisible et la destruction interne avait fait son travail. La torture constante de ne plus arriver à ouvrir mes paupières abîmées. Cette sensation cassée, fissurée blasphémait les joies simple. Asphyxie des conséquences méritées avalé sous les confessions oubliées. Le carmin de mes lippes aurait voulu se plier pour dire les mots qui simplifieraient la situation. Les nuances de ma voix restaient péniblement prisonnières de mes cordes vocales. Quand je repensais à chaque particules qui nous séparait, c’était un ravin sans fin qui se dessiné sous mes yeux alors peut-être que je n’étais qu’une désaxée d’essayer de le traversé, sans rien attendre. Les ailes grillées, il me semblait être en incapacité de pourvoir volé.









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MessageSujet: Re: and I am come to you    and I am come to you EmptyVen 27 Jan - 22:03




La narration de mes pensées était dénudée de toute fatuité, elles se transmettaient à mes nerfs de façon incolore. Mes côtes s’écrasaient comme des morceaux de verre voulant se planter dans mon estomac. Cette boule de stress cognait contre les parois de mon corps malgré ma volonté enfantine de la balayer ses draps. Les tumultes existant ankylosé chacune de mes respirations silencieuse. Ce gaz c’était propagé dans tous les fragments de ma composition. « Parlons alors. » ses yeux s’étaient posés dans les miens sans que je mis attende et à vrai dire cette idée qu’il ne le fasse plus jamais c’était incrustée. Les débris de nos langueurs nous enfermé facilement dans le silence, comme une rédemption incertaine. J’appréciais le silence, c’est un langage qui m’apaisait souvent mais celui-ci était devenu beaucoup trop lourd pour qu’il puisse être aimé. Il était d’accord pour qu’on parle alors que les étoiles aux nuances de souffre ne s’était pas encore voilé. « C'est un peu compliqué, j'sais pas vraiment par où commencer. » je ne savais pas par où commencer non plus, ni ce qu’il avait à dire mais je voulais vraiment pas que cette perte de mot continu. Ma tête avait hochée simplement pour acquiescer ses paroles, car il avait raison. C’était compliqué. Les jours filaient et élargissait à chaque fois l’atmosphère tendue. Je fixais ses iris, elles étaient d’une étendu bien trop vaste pour en comprendre les détails. Cette mélopée qui s’en échappé, bien qu’elle pouvait être des plus sombres ne les avaient jamais quitté. Elles avaient le don de me fasciner par un mystère qui les habitait, hypnotiques qui me rendait clandestine à chaque second qui puisse passer. Bien sûr je voyais les traits de notre fille, dans les siens. Ça m’apaisait, me fit sourire car elle s’amusait à faire des bruits et je lui avais appris à faire le chat, bon bien sûr ce n’était encore pas tout à fait au point mais elle se développait de plus en plus.


Le vent maladroit s’était emprisonné dans ma chair, oui, car je l’étais vraiment aussi bien que par mes gestes que par mes mots. Cette pathologie m’handicapait, elle pouvait paraitre parfois amusante mais ce n’était pas vraiment le cas à certain moment. Et là c’était un moment ou je ne devais l’être. J’inspirais et expirer calmement, un peu comme lorsqu’on m’avait appris à respirer pour l’accouchement de Lisa. La pression qui avait dans l’air tourné dans ma poitrine tiraillé, il semblerait que j’étais prête même si c’était les combustions de la haine ou de la colère qui sortait. Peut-être qu’il n’y avait rien de courageux dans veines mais j’étais là. Les candeurs de mon échines s’étaient enfuit pour laisser place à une fragilité que je détestais. La violence sauvage et impénétrable de mes mouvements manquait à l’appel.


Les cycles vicieux de mes émotions me rendaient facilement prisonnière et les cendres de ces flammes se délavées en moi. Elles me manquaient énormément, cette mélancolie coller à ma peau comme un tatouage indélébile. L’inutile me rongeait la peau et l’aplomb de mes espoirs était devenu invisible et la destruction interne avait fait son travail. La torture constante de ne plus arriver à ouvrir mes paupières abîmées. Cette sensation cassée, fissurée blasphémait les joies simple. Asphyxie des conséquences méritées avalé sous les confessions oubliées. Le carmin de mes lippes aurait voulu se plier pour dire les mots qui simplifieraient la situation. Les nuances de ma voix restaient péniblement prisonnières de mes cordes vocales. Quand je repensais à chaque particules qui nous séparait, c’était un ravin sans fin qui se dessiné sous mes yeux alors peut-être que je n’étais qu’une désaxée d’essayer de le traversé, sans rien attendre. Les ailes grillées, il me semblait être en incapacité de pourvoir volé. Peut-être qu’on ne se reconnaissait plus et au final, je savais quoi dire.

« Moi non plus je sais pas par ou, mais je suis désolée de t’avoir causé autant de mal. Même si mes excuses peuvent rien y changer, je le suis, tellement que j’ose même pas t’approcher de peur de t’en refaire. »

Cette boule de stress qui joué dans mon ventre et c’était ce qu’elle voulait dire, à chaque réveille c’était ce que je pensais. Je ne voulais pas me lever mais Lisa était là et elle méritait le meilleur qui puisse avoir sur cette terre. Une maman présente comme je n’en n’avais jamais eu, l’amour le plus fort qui puisse exister.






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MessageSujet: Re: and I am come to you    and I am come to you EmptyVen 2 Mar - 12:26

Les événements cacophoniques qui ont ravagé mes forces résonnent encore quelque part, dans chacun des mouvements que je fais. Il n'y a pas de remède à la mémoire et les cicatrices sont faites pour se rappeler de ce que l'on a vécu. Bien sûr, les choses auraient été plus simple si j'aurais eu la capacité à oublier, à effacer les cimetières qui m'habitent. La réalité me l'interdisait. J'avais réussi à tourner la page sur cette histoire. Cela avait pris des mois qui m'ont parut une éternité mais on y était. Mon sang avait fini de couler. Être le fantôme de quelqu'un par amour ne faisait plus partie de mes principes. Lorsque la douleur nous paraît absurde, c'est que la relation en question n'est pas saine. J'ai compris trop tard que ce n'était pas normal de souffrir, que même la colère n'éteignait aucunement la douleur. J'avais appris plusieurs choses sur moi-même dans cette guerre mais je me suis perdu aussi et j'ai perdu la flamme qui me faisait vivre. Depuis New york, plus rien n'était pareil et les choses importantes étaient zappées. On fermait les yeux sur certaines choses en pensant que les sentiments régleraient l'affaire mais c'était faux à mon humble avis. Tout ce que j'écrivais était d'une banalité crucifiante. Tout était plat, surtout moi. Mon âme a perdu son imagination et les chimères d'autrefois ne sont plus que des cendres. Mises dans un coin et délaissées. Le requiem de mon histoire n'était pas effacé de ma mémoire. Je n'arrivais simplement plus à en parler. Mes veines brûlées témoignent des plaies que je n'ai pas su guérir. Quelques fois, j'aimerais retourné à New york, emmener Hyde dans ma fuite et nous enfermer dans le garage pour jouer comme avant. Juste pour que cette perdition qu'il a au fond des yeux s'éteigne et ne devienne qu'un débris inutile. Mais tout n'était qu'attachement et il n'y avait rien que je puisses faire pour l'aider.

La distance n'était que le résultat des dégâts causés. Il n'y avait plus de haine, même plus de colère. Juste la réalité qui s'étalait comme un venin impossible à contourner. Je ne voulais pas essayer de sauver ce qui s'acharne à mourir. Mes phalanges criminelles n'appartiennent plus à personne et ce n'est pas plus mal lorsqu'on sait à quel point le sang les avait tâché. Les ombres vivant dans mes artères me rappellent qui je suis, d'où je suis et de quoi je suis fait. La prétention d'être encore vivant ne m'était plus autorisée depuis longtemps mais j'étais loin d'être un fantôme. Une esquisse perdu dans le vent. Moi, je reste concret. Brut. Réel. Mes pas sont bien ancrés dans le sol, ils laissent encore des traces sur la neige immaculée. Une marionnette ? Sérieusement, je n'étais pas capable dans être une. Même face aux plus beaux sentiments que la Terre puisse porter. C'était ma définition de la liberté. Du sauvage. Ce n'était pas une fiction que je prônais comme étant mon fonctionnement. C'était ma vie toute entière. On me parle de beauté sentimentale alors qu'au fond, on ne cherche qu'à la fuir. Personne ne va courir. Personne ne va attendre car on l'a déjà trop fait et la seule réponse donnée n'a été que le murmure de l'indifférence. Maintenant, c'est trop tard. Les forces perdues revenaient s'infiltrer dans mes poumons malades. Je reprenais cette route que je n'aurais jamais du quitter, celle que personne n'emprunte en raison d'hypocrisie. Je refusais de porter des fautes qui n'étaient pas miennes.

Je n'allais plus perdre mon temps à parler sans être compris. Tant pis si personne ne comprenait les révolutions qui courent au cœur de mes souffles brisés par le génocide. Tant pis pour tout. Les détails de leur incapacité à accepter ne m'intéressent pas. « Moi non plus je sais pas par ou, mais je suis désolée de t’avoir causé autant de mal. Même si mes excuses peuvent rien y changer, je le suis, tellement que j’ose même pas t’approcher de peur de t’en refaire. » Je la regardais toujours, attentif aux paroles qu'elle prononçait sous une peur apparente. Elle avait peur de quoi, au juste ? Elle était moins peureuse les jours où les blessures se sont ouvertes, je ne comprenais pas vraiment son attitude. Cela aurait été stupide de dire que j'avais été le seul à souffrir dans cette histoire mais ce n'était pourtant pas suffisant pour oublier. Oublier était un mot à exclure car les mois de rééducation ont été trop long pour faire une croix sur le mal. J'entendais déjà les reproches au loin mais j'étais trop étanche pour les ressentir. Je n'étais pas revenu de Los Angeles pour perdre mes forces à nouveau, je n'étais pas revenu pour perdre mon temps dans les futilités de l'incompréhension à nouveau. « Merci de l'être dans ce cas mais oui, ça ne change pas grand chose. Je suis pas en verre, je me briserais pas encore car j'ai plus tellement l'envie de me laisser faire sous prétexte que j'ai de l'estime pour quelqu'un. Je pensais que l'amour, c'était quelque chose de bénéfique. Seulement, à New York, c'est pas comme ça que je l'ai senti. Pas du tout même. Je savais pas que l'amour, c'était souffrir. Je savais pas non plus que souffrir pour ce sentiment était normal, c'est tout. »
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MessageSujet: Re: and I am come to you    and I am come to you EmptyVen 2 Mar - 12:26

Si je m'inspire de vous, des nuits, aubes de mes dérives lucides. Du jour où les rues transpirent du vide autour des villes, du moindre de mes désirs. Si je transporte vos rêves, vos peines vos haines et la mienne. La même qui règne à l'orée du ciel, mon fleuve, ma sphère, nos chaînes rougeoyant dans ma chair. C'est par amour pour elle. Les corps se frôlent,la rage s'enrôle au coeur de l'atome nos vieux fantômes, I want go to home. L'espoir nous ronge, faites place au virus autonome. Si je pardonne, je m'offre encore, je tremble et raisonne. Je reste, je cherche si j'oublie je donne ma vie mon ombre en somme jamais ne m'abandonne.
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MessageSujet: Re: and I am come to you    and I am come to you EmptyMar 6 Mar - 14:02




I'm lying in the ocean, singing your song, even though you're not here, won't move on and there's no remedy for memory. Your face is like a melody, it won't leave my head Your soul is hunting me and telling me that everything is fine but I wish I was dead Everytime I close my eyes It's like a dark paradise No one compares to you.I see you in my sleep And everybody's rushing me, but I can feel you touching me There's no release, I feel you in my dreams. I don't wanna wake up from this tonight


La fluidité de l’aire s’est étouffée dans mes poumons illusionnés dans mes rêves incolores, le dialogue sourd reste clos dans la chaleur de mon ventre pour ne pas qu’il explose. Les éclipses passent dans mon paradis noir, ne bougeant pas je laisse la douleur et l’idée du temps mourir dans l’autre côté tout en flottant sur l’océan. Les angoisses de la famine ne me touchent plus, les afflictions de ma mémoire s’éteigne dans un éclat insaisissable. Nos déplorables aventures sont présentes et le seront toujours. Le repos de mon esprit usé s’ouvre sous l’illusion de ses traits qui se promène dans tête. Cette facilité de s’envoler à travers nos imaginations, je partageais sans doute ça avec mon meilleur ami. Depuis que Lisa était dans ma vie, c’était toute ma vie qui s’était transformé mais aussi moi-même. La patience se trace sur mes traits, la simplicité des mouvements quotidien qui me fessait sourire, lui apprendre dans le calme du vent diverse étape de sa vie, la faire rire alors qu’elle pleure de douleur à cause de ses dents alors que je suis impuissante contre cette étape. L’ecchymose imprimée à l’intérieur de ma peau se refroidissait, j’apprenais à me distraire de cicatrice à avancer à ma vitesse et l’amour inconditionnel qui exister entre mon bébé et moi m’aider beaucoup. Sans doute que c’était la même chose pour Damon. Quand je le voyais s’occuper d’elle, automatiquement un sourire se dessiner sur mes lèvres. Lisa a un papa qui était formidable avec elle et j’aspirais qu’à nous deux, elle possède tout ce dont elle a besoin pour bien grandir. Parfois je m’amusais à lui apprendre des choses pour qu’elle les fasse à Damon, comme gonfler ses joues, ronronner enfin une imitation proche. La peur s’éloigner lorsque que je pensais à Lisa, ce dont j’avais peur c’est d’une mauvaise nouvelle.

Chacun des instants passés à leurs côtés étaient précieux car personne ne savait de quoi demain serait fait. Ce n’est qu’avec le recul, en observant que je voyais les choses les plus évidentes. Mes erreurs, les siennes, tout ça se baladait dans l’espace du passé qui fessait partie intégrante de chacun des jours. J’avais perdu la mémoire à plusieurs reprises et je ne voulais plus perdre tout cela, même s’il était évident que ne plus avoir ses souvenirs en cendres aurait pu être une option mais je n’en veux plus. Nos difficultés à parler de nous deux étaient largement visible, pour ma part c’était parce que cela me touchait tout simplement. « Merci de l'être dans ce cas mais oui, ça ne change pas grand chose. Je suis pas en verre, je me briserais pas encore car j'ai plus tellement l'envie de me laisser faire sous prétexte que j'ai de l'estime pour quelqu'un. Je pensais que l'amour, c'était quelque chose de bénéfique. Seulement, à New York, c'est pas comme ça que je l'ai senti. Pas du tout même. Je savais pas que l'amour, c'était souffrir. Je savais pas non plus que souffrir pour ce sentiment était normal, c'est tout. » j'écoutais ses paroles, je comprenais ce qu'il voulait dire. « Je ne le savais pas non plus, je savais pas que ça pouvait faire autant de mal d’aimer quelqu’un aussi fort. En devenant maman, j’ai compris beaucoup de chose et sa se confirme à chaque fois que t’occupe d’elle. Je sais pas vraiment la définition de ce qui a entre nous, mais je sais que c’est précieux ce que vous êtes pour moi ».


Ma chair brûle dans une chaleur inconnue, elle s’étouffe parfois sous cette candeur illicite, incompréhensible mais cette température venait de mon corps et avec le temps j’apprenais à me maîtriser, pour ne plus étouffer. Mes iris se sont décrocher des siennes et je m’étais rapproché en posant ma tête contre son torse. Mes os se sont serrer contre les siens et peut-être que ce fut sans raison ou alors il y en avait autant qu’il existait d’atomes qui gravitait autour de nous. Les paupières closent entre le paradis et l’enfer, le silence de sa peau, j’écoutais la mélodie de son âme. Le Phoenix battait le rythme de ses mouvements qui me fascinaient toujours autant. La nécessité d’aligner des mots se pliés en origami invisible, je me sentais ailleurs dans ses bras. L’oiseau indomptable du feu et des cendres ne fessaient qu’un, comme si l’esprit du mythe c’était réfugier dans son enveloppe même lorsque la terre tremblait sous les séismes, que les tornades soufflaient dans l’air, que l’eau se mettait à s’agiter dans la nébulosité. Il restait présent. Damon avait cette température qui pouvait me contenir contre lui, mes tympans s’échappaient dans l’harmonie qui m’avait manqué mais que je n’avais jamais cesser d’entendre dans mes souvenirs qui me berçaient. Les ondes n’avaient rien de chimique, de reconstruite elle émanait purement de lui-même si physiquement, il était déclaré sans battement de cœur. J’ouvrais les yeux pour le regarder, pour voir ses bouches se plier dans des rictus anodins précieux qui naviguaient au creux de mon esprit, non pas de mon corps, de mon esprit celui qu’il l’avait rencontré il y a des années. Peut-être que son esprit était ancré dans le mien pour qu’on s’ignore. Ma respiration transparente venait souffler sur sa peau dans les cieux levant.


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