i've walked on water, run through fire.
can't seem to feel it anymore.

- L'aube du jour s'était dessinée dans le ciel peu de temps après l'atterrissage de mon avion sur le sol londonien. Dans mon ventre, la fusion de mes nerfs enfantait le souffle de l'adrénaline en titillant l'insensibilité de mon âme. Le velours hivernal du matin se faufilait sur ma peau pour me faire frissonner. Je n'étais pas habituée à l'hiver mais je ne regrettais pas d'avoir acheté mon billet. Le seul bagage que j'avais emporté avec moi était mon sac en bandoulière dans lequel il y avait mon iPod, mon portable, un livre et deux/trois fringues choisies au hasard. J'ai emporté ma farde à dessin aussi. Il ne me fallait pas plus et j'étais plutôt débrouillarde. J'avais pris ce vol car je savais qu'il était temps que je viennes. Il y a quelques jours, mes pouvoirs m'avaient montré quelque chose qui m'avait soulevé les tripes sans que je ne sache trop pourquoi. J'avais cette sensation qu'il allait arriver quelque chose à Hyde et il était hors de question que je laisse cette chose se produire. Durant trois longues années, j'avais pris la décision de laisser Damon gérer les choses sans dire quoi que ce soit à ce sujet à son entourage. Il avait accepté et ma confiance en lui était immense car Damon faisait partie de ces hommes appartenant plus au silence qu'au monde. Les ombres de mes peurs dansaient un peu plus, à chaque pas que je laissais résonner au creux de l'univers. L'estomac noué par l'inconnu et la soif inacceptable de connaître. En marchant, j'entendais les bruissements effervescents de mon cerveau éclater. Je réfléchissais aux possibilités, aux solutions, aux risques ainsi qu'aux conséquences et à l'impact que ma présence aurait si la vérité s'arrachait de mes lèvres tenues par un secret d'injustice.

L'enfer est pavé de bonnes intentions et mon âme n'en est qu'une esclave maladroite. Mes croyances voguaient entre les sacrements invisibles et les promesses brûlées par la déception. La médiocrité de mon esprit sauvage était tout ce qu'il restait de la splendeur de ma mère. L'humanité, voleuse des mes vertus originelles, n'est plus qu'une toile peinte avec la malhonnêteté. La sincérité se mêlait à la poussière des mémoires forcées au silence. Les illusions divines sont les douceurs brutales que les naïfs absorbent par lâcheté. J'ai appris à faire taire l'égocentrisme de mes peines, à noyer le venin des lamentations pour ne pas qu'il assassine les principes de la modestie que trop de gens oublient. Je ne voulais pas obscurcir la lumière indéfinie qu'était Hyde à mes yeux. Cette envie de le retrouver s'était fondue dans mes souffles. Sa présence dans ma vie s'imposait lentement en moi comme un besoin vital alors que je ne l'avais jamais rencontré. Il me permettait de ne pas m'abandonner dans les tréfonds du néant à nouveau. Indirectement, le simple fait qu'il existe me tenait en vie et me donnait l'envie de vivre. Joy Division éclatait dans mes oreilles comme une prière damnée par l'incompréhension de mes sentiments. Je songeais à comment j'allais pouvoir faire pour le protéger. Être à la hauteur d'une situation ne m'a jamais parut aussi complexe.

Mon ventre me rappelait que je n'avais toujours rien avalé depuis mon départ. En me promenant dans la ville, je m'étais décidé à assouvir ce besoin de nourriture en me posant dans le starbucks le plus proche. J'ai bu un café, mangé un croissant et je suis repartie après avoir payer l'addition. Je ne savais pas réellement quelle direction prendre alors je décidais de laisser faire le hasard. Sur mon chemin, un panneau où il était écrit « Hyde Park » s'était dressé face à moi. J'ai souri car c'était comme ça que mon frère s'appelait donc je pensais directement à lui. J'envoyais ensuite un message à Damon pour lui dire que j'allais bientôt arriver. Il m'a demandé où j'étais, je lui ai répondu que je me rendais au Hyde Park. Il m'a ensuite informé qu'Auréa allait y être sûrement pour la promenade de Lisa, leur fille. Je lui ai demandé de me la décrire, il l'a fait. À vrai dire, j'avais une sorte d'idée pour ne pas troubler la vie de mon frère avec ma présence. J'avertissais Damon et j'ai commencé à marcher à la recherche de cette jeune femme que l'on nommait Auréa. Le parc était immense, je ne comptais pas trop sur l'espoir de la trouver mais j'avais tout de même essayé. Mes pas étaient toujours portés par les hurlements mélodieux de Ian Curtis, cet homme était spécial à mes yeux. Il n'avait rien de populaire ou d'attirant mais l'expression de sa voix secouait mes os pour les jeter dans les tourbillons de mes tourments. Mon reflet n'avait jamais cessé de se perdre dans les paroles qu'il chantait. L'évidence de ces requiems implosait en moi comme de la dynamite.

J'éteignais la calomnie de mes souvenirs pour me perdre dans les faibles rayons qui s'égaraient dans le feuillage des arbres. Le jour avait déposé sur la ville son voile de clarté rassurant. La nuit s'était évaporée vers un ailleurs inconnu sans que je ne m'en sois rendue compte. Je jetais un bref coup d’œil sur l'écran de mon portable. 10:24. Déjà ? Cela faisait trois heures que j'errais dans ce parc et le temps s'était fondu dans l'inutile. Mon regard observateur s'était faufilé sur les gens qui remplissaient le parc peu à peu. Puis sur une jeune femme correspondant à la description que Damon m'avait faite. C'est vrai qu'elle était belle. Pour une fois que j'étais d'accord avec lui.. Mais peut-être que je me trompais. Je continuais à avancer, en me dirigeant vers elle. Dans la poussette se trouvait un bébé que je supposais être Lisa. J'enlevais un écouteur de mes oreilles, tout en m'accroupissant pour caresser la joue du bébé. Elle était vraiment mignonne. Je levais mes yeux vers Auréa, qui semblait un peu intriguée par mon geste. « Elle est adorable, vraiment. » Mon sourire s'était dessiné pour la rassurer, je voulais pas passer pour une psychopathe, voleuse de bébés. « Comment elle s'appelle ? » Si elle répondait Lisa, la chance était de mon côté aujourd'hui.

Le passé venait trancher chaque note de mon présent, incrusté dans les hémicycles de ma mémoire comme un rappel des actes trompeurs. L’aube ne s’était pas encore levée et pourtant je sentais les troubles nauséeux m’appeler. Mes paupières restaient closes en réponse à la réalité amère mais pourtant je sentais l’odeur de mon frère se déposer dans la pièce. Sydney insista à plusieurs reprises en frôlant mon bras et puis il se mit à me souffler « lève-toi ». J’ouvrais les yeux à demi et je voyais ma fille encore endormis dans son berceau, loin de se monde dans le berceau de ses rêves. Un sentiment d’apaisement venait courir en moi car elle était dans un abri impénétrable. « Qu’est-ce qu’il y a ? » avais-je murmuré encore assommé par la fatigue qui se promené sur mes traits. Il avait des milliards de lubies incompréhensible, alors cette fois c’était laquelle ? « Vient et pose pas de question, allé. » Alors mes muscles se réchauffèrent rapidement et la force de se lever fut moins difficile. Sur mon passage, je pris le baby phone jumeau de Lisa pour descendre les escaliers et suivre mon frère dans la cuisine. Il n’était même pas encore cinq heures du matin et un jeune garçon tatoué était assis sur une de nos chaises de cuisine. Il m’était inconnus, il me sourit puis me salua m’adressant un « Luke, heureux de te rencontrer Auréa, ton frère m’a beaucoup parlé de toi. » Je n’avais pas le souvenir de l’avoir déjà vu, il faut dire les brides de ma mémoire avait été de nombreuse fois tranché. Je le regardais avec toute l’incompréhension naïve qui circulé, Sydney me prit le baby phone des mains en se dirigeant vers sa chambre « Je vous laisse travailler, je vais faire des câlins à mon chéri » Travailler ? Il avait parfois ce don, celui de m’énerver alors que l’aube dormait encore. Luke prit ainsi la parole pour m’expliquer qu’il s’entrainait à faire du cinéma et qu’il souhaitait faire une prise de vue de moi pour montrer à Syd’ un peu ce qu’il savait faire afin qu’il puisse travailler. Je n’avais rien d’un model et la réalité c’était que j’étais plutôt mal alaise, Hyde arrivait complétement à transmettre des choses via son corps, il posait devant les objectifs de nombreux photographes. Je demandais tout simplement pourquoi pas Hyde ? Luke m’avait répondu que Syd’ voulait pas le levé parce qu’il dormait bien et comme il savait que je ne dormais pas tout à fait…Et puis comme j’avais le feu dans mes veines, il y avait aucun risque. C'est a cette instant que je compris que c'était un vampire. Après un temps de réflexion et un temps d’énervement contre mon idiot de frère, j’avais accepté en demandant ce que je devais faire, Si je devais porter quelques chose en particulier, il m’avait dit que ça lui convenait comment j’étais habillé et que je devais rester moi-même.

La journée passerait surement plus vite en étant dehors qu’en étant enfermé et puis dans le début de matinée, Lisa et moi irions nous rendre visite à Anthéa. Il était important pour moi que Lisa connaisse sa tata. Et puis nous irions nous promener dans le Hyde Park. Je chérissais chacun des instants passé à ses côtés car elle regardait le monde avec cette azure dans ses yeux, émerveiller a chacun des gestes et tellement sensible aux bruits qui l’entourer. Elle était en constante éveille et j’adorais lui apprendre des choses, elle captait les moindres de mes paroles et comme tous les enfants elle jouait beaucoup. Il y avait beaucoup d’amour qui gravité autour d’elle, un amour pur et les conditions n’existaient pas. Chacun d’entre nous l’aimer et la construisait. J’étais heureuse de cela parce que c’était mon bébé, qu’elle avait un père qu’il l’aimait plus que tout, deux oncles qui s’amusaient avec elle, une famille.

La température extérieur devait être dans le négatif mais c’était sans aucune importance étant donné que je n’avais pas froid, je mis tout de même une veste et des chaussures. J’étais en robe de nuit, j’avais bien lancé un « je peux aller me changer, si tu veux.. » Il m’avait dit un non, non ça ira très bien alors très bien. On sortait de la maison alors que les étoiles planaient encore dans la couverture du ciel, mes yeux c’étaient levé instantanément pour regarder cette immensité céleste. Luke me donna un casque, que je mis. Et en fait ça m’amusait parce que vu d’extérieur ça devait être assez drôle à voir. On montait sur la moto et je me cramponnais à celle-ci. On démarra, en s’éloignement du quartier résidentiel londonien. Le vent me coupé la peau à cause de la rapidité mais la chaleur persisté. Après une vingtaine de minute, Luke ralentie pour s’arrêter dans un champ en m’indiquant qu’ici ça irait très bien. Je descendis de l’engin a deux roues pour avoir du mal à retirer ce fichu casque, les couleurs du ciel commençait à se mélanger et je trouvais cette instant-là magique. « Ton frère ma demander d’utilisé cette chanson en bande son » Il avait déchargé son matériel situer dans le coffre du siège de sa moto et il m’avait tendu l’IPod de Syd. Je voyais inscrit : Phoenix – love is like a sunset. Je mis les écouteurs dans mes oreilles pour capter chacune des nuances de la mélodie que j’avais déjà entendue et puis Luke m’expliqua comment on aller procéder, divers plan ou je débutais à terre et ensuite je pouvais marcher pendant que l’aube se lever, en pensant uniquement à cette musique pouvait me faire ressentir, aux émotions divers qui découlé de l’aube. Puis ensuite on dirait dans une forêt juste à côté, puis vers un étendu d’eau qui s’y cachait. Il cachait sa moto au creux des arbres avec mes chaussures ainsi que ma veste et je m’installais sur la terre retourné du champ. Il effectua divers plan de mes yeux qui s’ouvraient et je m’efforçais de ne pas rire. Ma définition de l’amour portait le prénom de Lisa avec toute l’innocence de ses traits. Mes pensées me rappelé le jour de sa naissance comme un éclat illuminé. Une partie de Damon et de moi. Luke me disait d’ignorer l’appareil photo qui filmer et lui-même par la même occasion et c’est ce que je fis. Lorsque je me suis levé, je regardais le ciel de l’aube morte qui apparaissait. Je me mis à marcher comme il me l’avait demandé en captant de ma main le vent qui s’enfuyait entre mes doigts qui se faufilé comme un élan sauvage et attrapable. Tout simplement soudain, celui-ci me rappelait Damon parce qu’il était aussi indompté que lui. Le souffle du vent s’enfuyait sur mes os, se promenant sur ma peau de façon illicite me chuchotant des mots silencieux, caressant ma joue et me fessant sentir plus vivante à chaque secondes. J’avançais vers la forêt à travers le temps sans prêter attention à Luke, il me demanda de courir c’est ce que je fis, me foutant bien des écharnes et de la terre qui se promené à travers mes pieds.

L’endroit me rappelait ou j’avais rencontré Anthéa, dans une forêt. Mes iris se baladaient dans les hauteurs des arbres, j’attendais que Luke fasses ses plans sur les hauteurs lui aussi. Mes doigts se baladaient sur les troncs ressentant la sève qui se baladait en lui. Le nombre de ses anneaux caractérisant son âges se réchauffait à mon contactes. Au fond d’Anthéa, elle devait certainement comprendre cet amour inconditionnel que j’ai pour Lisa, même lorsque les choix ne sont pas tous bon. Les branches recouvraient le sol et pourtant une pousse de fleur naissait doucement, je la montrais à Luke qui la capturer avec son appareil, Hyde possédait cela en lui cette jeunesse, ses évolutions et cette beauté fragile parmi le gèle qui avait le don de m’étonner. Je tournais sur moi-même en continuant ma route vers le point d’eau sous les directions du jeune vampire. Les arbres disparaissaient peu à peu, pour finir à ce qu’il n’y en ait plus aucun. Le vent continuait de me transporter en affolant mes cheveux dans tous les sens. Mon corps chétif se retrouva face au soleil levant et j’avais demandais bêtement à Luke qui se trouvait derrière moi ce que je devais faire. Il m’avait dit de faire ce que j’avais envie. Alors, face à l’amour qui se lève sur nous, fasse à nos émotions qui troublent notre anatomie, je trouvais qu’on était tout simplement nu face à cela et puis c’était inscrit sur ma peau sous une forme de tatouage. J’enlevais la robe qui recouvrait ma peau blanchâtre, heureusement qu’avec Hyde lorsqu’il était en fille on n’était pas pudique et puis c’était de dos. Mes côtes tremblaient dans des frissons rythmés sous les cadences du vent, j’entrais dans l’eau en me réchauffant grâce à mes aptitudes et puis je flottais sous ce début de journée.

Une fois fini de filmer, mon boxer était trempé alors j’essayais de le sécher lui aussi avec mes mains et ma chaleur. Je remis ma robe et on rentra. Luke me remercia et c’est comme ça qu’on était repartie pour la maison. J’espérais qu’il aurait quelque chose qui le satisferait. Le jeune cinéaste me déposa à la maison et je filais dans la chambre de Lisa. Elle dormait encore. Je pris ma douche et puis je m’habillais. Lisa se réveilla doucement « Bonjour mon cœur », je posais mes lèvres sur sa joue en la prenant dans mes bras. Je l’emmenais dans la salle de bain pour la laver et la changer tout en lui parlant, puis une fois mon petit bout lavé, je l’emmenais faire un câlin a son papa ou elle s’amusait avec ses mains. Je souriais à Damon en lui disant que j’emmenais Lisa faire un tour après son petit déjeuner. Il me proposa de nous déposer, j’avais dit oui. Hyde et Sydney devait être encore dans leurs chambres car on ne les avait pas vu en sortir mais on entendait des rires. Une fois tout cela fait, je l’emmitouflais dans ses vêtements, Damon nous déposa avec la voiture dans Londres. Lisa avait appris à faire coucou avec sa main alors au moment de le quitter elle lui fit coucou à plusieurs reprises et puis on commença la promenade dans le parc. « Lance pas tes jouets sur les gens… » C’était ce qu’elle fessait en ce moment, lancer tous ses jouets sur tout le monde. Une fois, elle avait assommé Burt et il avait mis les quatre pattes en l’air. Je ramassais son jouet et puis je me remis derriére la poussette quand une jeune femme c’était avancer vers Lisa. Elle s’était mise à caresser la joue de Lisa, j’avais eu un peu peur au début mais elle ne fessait rien de mal. La jeune femme était frêle et de peau d’or, elle était intriguant et avec des yeux assez hypnotisant. Je captais chacun de ses mouvements allant vers Lisa. « Elle est adorable, vraiment. » m’avait-elle dit en souriant. Je lui avais souri également avec un merci, c'était gentil de la part d'une inconnus de dire cela. « Comment elle s'appelle ? » Elle ne semblait pas méchante, mais je restais tout de même sur mes gardes, je lui répondis le prénom de ma petite fille. « Elle s’appelle Lisa »