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 S. SHANNON CHESTER RICE

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Sydney

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MessageSujet: S. SHANNON CHESTER RICE   S. SHANNON CHESTER RICE EmptySam 24 Mar - 23:00




♞ SHANNON CHESTER RICE

© WS | Josh Beech, Oh ma biche
19 YO, 13 Septembre 1992 ★ Franco-Anglaise origine Finlandaise ★ Pas encore choisis ★ ALONE, BI ★ Musicien/ Étudie la Photographie ★ Earth saviors



Les mots me décrivant se plantent comme une suite de nombre irréelle. Les noms que vous utilisez pour dénoter n’ont pas le moindre effet sur l’origine de mes actes. Mon âme coupée est l’unique survivante du génocide de mon histoire. Je n’apprécie pas l’étalage de mon intérieur et encore moins parler de mon passé à n’importe qui, mais il parait que je dois tracer mes lignes. Revenir sur mes ratures pour mieux grandir. Ma personnalité ? C’est une sorte de grande blague, je rigole sans vraiment la comprendre. Le silence recouvre mes os comme une dose invisible de kétamine. Je viens d’un autre monde, d’une autre terre. J’habite aux croisements des constellations du corbeau et de l’aigle. Je ne possède que pour seul repaire la lune qui éclaire mon chemin embrumé préservant ma sensibilité derrière l’insaisissable. Mon langage se fait par mes images, les mots qui sortent de ma bouche ne sont que des bruits inutiles qui respirent au soleil mais ils occupent, c’est ma franchise qui s’empare de ma bouche. Mes valeurs s’envolent dans les ciels de terreur et mon instinct garde ma mémoire propre. La division de mon crâne lave mes peines, cassant les fragilités pré-consus.

Me définir ? Essayer, vous n’aurez qu’une vision de ce que vous voulez voir et honnêtement ce n’est pas mon problème. Tout pourrait être parfait, si j’étais cette vision, ce superlatif mais j’ai des ombres caractéristiques de mon aura. L’inaccessibilité est ma protection, l’ignorance mon arme. La pâleur de mon horizon s’effondre dans les considérations de vos fausses promesses. Je ne cherche pas à être vu mais à voir. L’évolution ne cesse de me pousser au silence, j’établie les marques de mes forces et je combats. La légitimé de ma présence n’est pas essentiel aux développements de vos lumières et j'en suis parfaitement conscient. L’enfant qui est en moi, est empoisonné par son venin ; d’idéalisation du bonheur mais je lui tien la main, jusqu’à son dernier souffle. Je suis usé de vos paroles, de vos bruits et de vous voir marcher, je veux courir à ne plus respirer, ne plus écouter vos jugements dernier. Vos crucifixions de haine se noie le flot de vos perceptions, vous pouvez me clouer ce n'est pas un problème pour moi, juste une perte de temps pour vous.

Ma chaleur se cache, elle est précieuse et elle me fait mal, mal car je déteste cette sensibilité qui me bouffe les artères. C’est une partie qui me tient en vie, c’est l’inaccessible. Mon fantasia. Rare sont les personnes pouvant y entrer. Et puis il y a mes hivers, ma force anarchique qui se déploie comme une attaque invisible. De l’ironie pure et de l’ignorance. Du je m’en fou tiré à son plus grand format, qui donne, qui donne et qui donne pour creuser encore ses creux dans lequel il se débat.


« Moi quand j’étais un adolescent, j’ai essayé les vêtements de ma mère. J’étais pourtant sûr que ça allait vous plaire et que tous les gens s’y habitueraient, pourtant on m’a regardé de travers alors j’ai mis aussi mes habits à l’envers. J’adore aussi les cas désespérés mais qu’est-ce que j’ai fait, mais de quoi j’ai l’air, j’ai une sorte de mal. Une sorte de mal, un mal que je ne définis pas. J’adore aussi le sexe et les snuff movies, je trouve que ce sont des purs moments de vie, je ne me reconnais plus dans les gens, je suis juste un cas désespérant. Et comme personne ne viendra me réclamer, je terminerai comme un objet retrouvé. »

J’ai le visage un peu cassé, à ce qu’il parait. Ça doit être à cause de mon frère jumeau, on se battait tout le temps étant gamin. On a bien dû s’éclater la tête contre le carrelage a de multiple reprises, ce qui explique les commotions de nos différents cerveaux et de nos visages. Ma garde-robe ? Une multitude de camisole de force, de différente colorie pour égayer les journées de mes partenaires de cellule. Non, plus sérieusement. Physiquement, j’ai des traits assez creux, des jambes comme des baguettes de batterie donc je mets parfois des slims de filles… Oui, bon c’est bon. Je ne roule pas sur l’or et je mets ce que je trouve ou ce qu’on me prête. J’effectue du troc de fringue parce que je m’attache pas, ça prend moins de place quand on doit bouger sauf mon appareil photo. Le premier qui y touche ? Je le brule. C’est la seule chose que j’ai vraiment et j’ai mis longtemps pour l’avoir. Je suis brun, j’ai les yeux verts comme des milliards de personnes sur terre.





« ♞ BEHIND THE SCREEN »

♣ PSEUDO:
♣ SCÉNARIO [_] INVENTÉ [X]
♣ COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? RAID
♣ DC: Nop
♣ POST-IT: Parce qu'on aime le blabla :red:
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MessageSujet: Re: S. SHANNON CHESTER RICE   S. SHANNON CHESTER RICE EmptySam 24 Mar - 23:00




✖ SYMPATHIE FOR THE DEVIL .


Le treize Septembre à Stevenage à vingt heures trente, on a respiré enfin c’était plutôt deux cris de petits monstres identique. Mon double et moi sommes nés avec la couleur bleu parce que dans le ventre de notre maman, c’était un peu le pays des stroumpfs. Matthias est sorti après moi et personnellement, j’ai toujours eu la conviction qu’on aurait dû y rester. De toute façon, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur, c’est la suffocation de nos bronches. Si seulement il ne m’avait pas poussé. Après cela, on a était chouchouté par notre mère parce qu’on était vraiment tout pour elle. Elle s’était marié parce qu’elle était aveugle, jeune et amoureuse. On était trop petit pour comprendre ce qui se passait devant nos yeux, trop stupide pour agir. Matthias était souvent coller à notre mère, certainement car il en avait plus besoin que n’importe qui, notre père biologique ne le regardait même pas. Il fessait comme si son existence était néant, moi par contre je le fixais jusqu’à temps qu’il daigne m’attribué un mot. On était petit, on ne comprenait pas pourquoi les autres enfants avaient un papa qui les aimaient alors que nous, on se taper un légume boiteux des sentiments et surtout insensible à notre présence. Il ne faut pas chercher loin pour trouver mon côté fait moi mal, je m’en fou. Je l’ai hérité tout droit du paternel et je n’en tire aucun mérite.

En automne, on avait sept ans en ce jour. Tous nos camarades de classes nous avaient souhaité un joyeux anniversaire, on n’avait passé une bonne journée sans trop s’en rendre compte et puis je m’en souviens comme si c’était hier, c’est gravé dans ma mémoire et ça reste l’unique souvenir que j’ai de l’héritage masculin. C’était à lui de venir nous chercher, il a été cherché l’enfant du voisin, oui et il nous a oublié. Mon petit frère et moi, ces gènes pour ainsi dire. On a attendu longtemps, notre mère n’était pas là, elle travaillait tard ce soir car elle fessait un inventaire dans le magasin là où elle travaillait. J’ai pris la main tremblante de Matthias, je lui ai interdit de pleurer et je lui ai demandé d’avancer. C’est rester en moi car c’est à ce moment-là, que j’ai compris que nous n’étions que des oublies à ces yeux. Un devoir qu’il devait effectuer pour être à l’aise, avoir sa couverture de petite famille parfaite. Il ne faut pas se leurrer, c’était ma mère la femme parfaite. On a marché, longtemps même si on ne savait pas vraiment le chemin, qu’il fessait noire et qu’on avait peur aussi. Quand nous sommes rentrés, il était affalé sur le canapé. Pas un bonsoir, pas une once d’inquiétude dans ses yeux même pas un bon anniversaire, Rien. A sept ans, je me suis jurer de m’offrir un cadeau, celui de m’émancipé au moins sentimentalement de mon géniteur.

La suite est lourde, très lourde. J’ai du mal à entre ouvrir les lèvres pour vous la racontez, ça me serre dans la poitrine. Mes poumons sont lacérées ces mouvements dans ma vie, ça arrive à des milliers de petit garçon, on dit souvent que c’est mieux quand sa nous arrive plus grand, je ne trouve pas qu’il est de bon moment et au contraire un peu plus grand on a le souvenir. Le souvenir d’un père absent qui trompe sa femme et une femme qui reste pour ses enfants, car elle n’y arrivera pas seule. Elle travaille tellement, qu’elle tombe malade mais elle n’a pas le temps pour s’occuper d’elle. Elle travaille et elle attrape un cancer qui lui mange les poumons. Elle perd ses cheveux et fait croire à ses jumeaux qu’elle porte un bandeau parce que c’est très tendance. Je pense que mon frère la cru parce qu’il était plus jeune et il avait l’espoir qu’elle aille mieux. J’avais onze ans, j’ai pris une paire de ciseau et j’ai coupé mes cheveux pour ne plus qu’elle soit toute seule. J’ai senti ses souffles ralentir dans sa poitrine, si seulement j’avais pu lui donner les miens. J’ai capturé sa vie dans une pellicule pour ne plus qu’elle me quitte. Elle est forte, c’est la plus forte de toutes les femmes que j’ai rencontrés, c’est ma maman. J’espère que dans mon sang coule sa force. C’est l’au revoir le plus douloureux que j’ai effectué de toute ma vie, Matthias criait en la suppliant de se réveiller. J’ai pris mon frère dans mes bras et je lui ai dit qu’il fallait la laisser dormir. Quand on était à ses funérailles, les gens nous disaient qu’ils étaient désolés et d’être fort. J’avais juste envie d'hurler mais je ne sentais même pas le froid traversé mon crâne, ni même la pluie Londonienne qui ne s’arrête jamais.
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MessageSujet: Re: S. SHANNON CHESTER RICE   S. SHANNON CHESTER RICE EmptySam 24 Mar - 23:02




ϟ MEDS.


Les cieux se sont brisés dans le reflet de mon crâne, une autre absence. Notre père biologique était là, toujours sans l’être pendant deux années. Il est resté là, à boire encore et à ce taper des salopes qui passaient. Matthias et moi gardions un silence qui brulait notre chair, il est le miroir qu’on ne peut pas contourner. On avait appris des choses comme à ne pas attirer l’attention, même s’il était très expressif. Matthias s’effaçait beaucoup pour ne pas qu’on le remarque. J’adoptais la même imposture. Il y a eu Noreen et Raphaël, leurs vies étaient encore plus noire que la nôtre mais de toute façon on n’en parlait pas. Quand je voyais Noreen, j’avais cette impression qu’elle allait s’envoler tellement elle était fine. Faut dire qu’on ne mangeait jamais le midi, on restait à quatre dans les rues. Un jour, Raphaël c’est ramené avec elle, au début je n’avais pas compris. C’est lorsqu’elle a ouvert la bouche pour fredonné des paroles rudes que j’ai compris qu’elle avait un fort caractère. C’est devenue ma meilleure amie à force d’une présence qui t’envoie en enfer, une colombienne au sang tuant tous les préjugés. Tout le monde nous casé ensemble, parce que forcément il y avait dans nos esprits et faut dire qu’elle arrivait à être proche de moi en deux seconds. Juste d’un regard, elle se retrouver contre moi sans l’être physiquement. Je savais son secret parce que je l’avais compris en parlant avec elle. C’était difficile pour elle car elle se cherchait. Noreen ne savait pas si elle était attiré par elle fille ou les garçons. Ce qui parait anodin maintenant, ça ne l’était pas à nos presque quinze ans surtout avec une famille adoptive comme la sienne. Un soir, alors que j’étais chez elle on a passé la nuit ensemble. C’était ma première fois et pour elle aussi, on en a ri par la suite. Surtout quand Noreen sortait avec une fille.

Les vides se creusaient dans ma voix et durant ces périodes j’ai eu mes refuges. La photographie qui ma permit d’utiliser des mots sans utilisé mes cordes vocales. Défaisant les nœuds de mes poumons, exploitant mes souvenirs, balançant mes colères avec ce merde récurant qui explose les yeux des gens. Un soir, on sait aperçus avec Matthias que notre « père » c’était barré et qu’il avait rien laissé alors on a fait semblant aux yeux de la société qu’il était toujours notre tuteur. En attirant pas l’attention sur nous, on était sur de pas ce faire choper. Il n’était pas question qu’on soit placé et séparé dans un foyer. Spirituellement la photographie et la musique m’ont sauvé. La mère de Raphaël qui travaillé à la banque a réussi à nous débloquer nos comptes que notre mère nous avez laissé. A quinze ans, on devait travailler pour habiter dans notre appartement. On a commencé les petits boulots minables qui ne rapportent pas. Ont commencé aussi à trainer dans les soirées à quatre et en générale sa tournée souvent mal. Raphaël nous fessait tournée pas mal de drogue, jeune et con on en prenait. Je pense que c’est à ce moment que ça c’est fracassé dans mon cerveau et que j’ai été avec n’importe qui, pour faire n’importe quoi. Défiant les lueurs des nuits, les heures et les seconds. On sait foutu pas mal à l’envers, j’ai tellement de souvenir de nos conneries. C’est certainement à cette période que j’ai cessé d’avoir peur et de ne plus admirer les marques de mon passés. De toute façon, ça ne guérirai jamais. On s’en sortait comme on pouvait financièrement, je donnais ce qu’on gagnait à mon jumeau pour qu’il puisse manger. Je gérais les affaires mais ça suffisaient pas et je n’ai jamais été un bon comptable puis Raphaël m’a proposé un truc. C’était en décembre, j’ai bien cru que je gelais avec le bitume. Son plan ? Ils étaient foireux mais il restait le meilleur ami de mon frère jumeau. Noreen a été rapatriée dans son pays, du jour au lendemain. Bordel ça m’a fait mal. On n’a même pas eu le temps de lui dire au revoir car on n’en savait rien. Elle m’avait juste interdit de le suivre Raph’ dans ses affaires mais je ne l’ai pas écouté. Je leurs ai fait promettre de rien dire à Matthias. Jamais.
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MessageSujet: Re: S. SHANNON CHESTER RICE   S. SHANNON CHESTER RICE EmptySam 24 Mar - 23:02






♞ HEAVY METAL LOVER .


Ce cauchemar brûle mes rétines comme des injections de méthadone qui m’anéantiraient les veines, j’ai choisis de vendre les parcelles de mon corps pour le nourrir, pour celui de mon frère et nous reconstruire. Des rêves ? Je me souvenais plus de ce que c’était. Catin, gigolo, prostitué voilà la solution de Raphaël. Il m’avait donné une adresse, je l’avais foutu dans la poche de mon slim. J’y ai été, j’avais envie de me foutre une balle dans la tête. La fille était plutôt bien, elle devait avoir la trentaine mais ce n’était pas le sujet. C’était visiblement la première fois qu’elle fessait ça, j’avais du mal à comprendre pourquoi elle n’avait trouvé un minet dans les bars. Quand elle m’a fait comprendre que son mec était un vieux plein d’argent et qui lui fessait l’amour oui mais elle n’y arrivait plus. Elle se sentait morte et elle me payait pour la rendre vivante. J’ai fait ce qu’elle m’a demandé, j’ai gagné du fric et elle a parlé de moi à ses copines. Je suis devenu un jouer pour me faire de l’argent. Garçon, fille plus âgée ou trop jeune ça m'était égal. J’ai réussis à plutôt bien économisé, on avait a mangé. Matthias a eu une bourse pour augmenter, c’était dur de lui mentir mais je pense que ma mère aurait voulu que je le protège de tout alors oui. J’ai fait le maximum pour que mon frère est des études, j’ai pu payer le loyer de l’appartement, qu’on est des fringues. Je me suis acheter un appareil photo et des baguettes de batterie. Et j’ai continuais jusqu’à temps que l’on pouvait partir.

Matthias voulait travailler dans l’infographie et il était très doué. Une fois qu’il a eu son pc et sa formation, j’étais soulagé en quelques sortes. Je squattais tout le temps chez Raphaël quand j’étais complétement défoncé, j’ai fait des rencontres des bonnes et puis des mauvaises. Une opération c’est déroulé dans ma tête, mon frère m’a fait un cadeau. Il a envoyé mon dossier pour que j’aille faire mes études et c’est en France qu’il a eu des réponses. J’avais arrêté les cours pour qu’on puisse vivre et gagné de l’argent. C’était un autre pays qui m’ouvrait les bras, j’avais un peu de mal à accepter et à me séparer de mon frère. A dix-sept ans, tous les mois je revenais en Angleterre voir mon frère et Raphaël. Je logeais à l’internat à Paris. C’est à ce moment-là que j’ai rencontré Luke.

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MessageSujet: Re: S. SHANNON CHESTER RICE   S. SHANNON CHESTER RICE EmptySam 24 Mar - 23:03






ϟ En Pièces .



Notre histoire a durée trois ans, ce n’est pas beaucoup sur une vie quand on prend du recul. C'est important quand on ne vit pas beaucoup. Notre rencontre c’est fait sous une marée de poussière, quelque chose d’imprévue. Ce n’était pas censé arriver, non. Surtout pas pour lui et encore moins pour moi. J’ai toujours fuis mes sentiments, handicapé à cause du géniteur mais aussi de mon corps trop utilisé. Quand je l’ai rencontré quelques chose en moi c’est fracturé, oui mais j’ai rien dit. Il avait son air effacé avec sa clope, posé contre le mur. Il observait les personnes marchaient vers nulle part. Son regard vide m’a heurté, a fait trembler l’arithmétique de mon intérieur. Je n’ai pas compris pourquoi lui, j’ai rien compris du tout. Je me suis posé sur un banc, puis on s’est revus sans qu’il me voit parce que ça m’était égal au fond de pas l’entendre parler. C’était là, dans moi à cause de lui, dans sa façon dont il se posait, ce n’était certainement pas réciproque, je sais plus. Non, je sais plus mais ça n’a pas d’importance. Il était à Londres, moi à Paris et tous ses passées très vite. Et je me suis donné sans trop comprendre pourquoi, juste parce qu’il était Luke et que je ne pouvais pas lutter contre mon instinct lié au sien. J’ai des cicatrices pleins le corps, pleins le cœur parce qu’il m’a tué de toutes les façons possible en m’accusant de sa perte. J’étais heureux pour la première fois de ma vie, j’avais confiance mais ça ne suffisait pas. J’étais fidèle de toute la façon qu’il soit pas lui. Pas lui. Il me trompait car il a jugé que je ne le mérité pas assez. Et puis maintenant, je ne fais plus de bruit sous le feu des sentiments. Je n’ai plus de larmes dans mes yeux pour pleurer sur nos erreurs. Quand je suis rentré à Londres, j’ai compris qu’il me trompait quand j’ai vu les capotes dans la poubelle. C’était débile parce que je l’ai compris et je suis resté, les yeux clos en priant n’importe qui, n’importe quoi pour que ce soit faux mais si c’est vrai. Je suis sorti et j’ai marché sous la pluie, toute la nuit. Le matin, j’ai pris le reste de mes affaires de notre appartement et je ne suis jamais revenu. Je m’étais installé avec lui, ça fessait trois quand avec lui et sa c’est terminé par un message de sa part. « Je suis séropositif » . On avait fait l’amour ensemble mais on s’était protégé. J’en avais aucune idée si moi aussi j’étais séropositif.

Paris, Octobre.
Ca fait maintenant quatre mois que je ne suis pas retourné en Angleterre, que je vis à paris. Enfin sans vraiment de logement, disons que je me débrouille. J’ai la tentation des veilles habitudes qui me prend. Les peurs me semblent totalement abstraites et l’indifférence marque mon regard, même lorsque l’on veut me faire du mal. J’ai perdu les notions de savoir et on verra, on verra.









ϟ DESTROY EVERYTHING YOU TOUCH .


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