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 La lumiére soit

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Sydney

SydneyMessages : 469
Date d'inscription : 02/10/2011

La lumiére soit  Empty
MessageSujet: La lumiére soit    La lumiére soit  EmptyLun 26 Mar - 17:11




Nerfs gelés sous l’inhumanité des actes tranchants, j’avance. Cette strangulation me pèse, la fatigue se diffuse dans chacun de mes muscles menteurs. Les insomnies s’accumulent sur mon visage cassé, dessinant mes faiblesses au monde. L’air incolore éclate à travers mes poumons comme une bombe à retardement. Mes pulsations éclatent sous mes sentiments contradictoires, revenir à Londres est semblable à regarder couler mes fantômes sur mon échine scarifié d’encre. Il parait qu’il faut savoir affronté ses démons mais si c’est démons font entièrement partie de nous, la règles tient toujours ? Les astres brillants du jour se sont éteints et je trace mon chemin. Je vagabonde à travers la nuit, le jour en évitant de trop m’arrêter. Une partie de moi était morte sur ce chemin, simplement parce que je l’avais tué sans doute un aspect schizophrénique de ma personnalité que je ne peux pas cerner. Je m'éveille en me rendant compte que j'veux pas crever, encore. Mon squelette avançait dans une combustion de maladroite. Je continuais mes pas dans les rues Londonienne, ne me souciant pas vraiment des ombres qui s’étalaient sur ses pavés meurtris par le passé. Un peu comme moi, un peu comme mon histoire. Le détachement que j’avais vu s’établir creusé des cicatrices dans mon abdomen. Les alibis se crachaient contre ma cage thoracique branlante, l’intérieur de mon corps était tapissaient d’ecchymoses incomprises. J’aurai voulu être paralysé pour ne plus sentir cette douleur grandissante dans mes néants. La raison de tout cela était simple, j’euthanasiais mon entourage, tout ce que j’aimais, je le tué. L’asphyxie se fessaient grandissante alors je mis une cigarette au bord de mes lippes qui avaient sans doute trop crié en silence. Je cherchais se putain de briquet qui se cachait toujours lorsqu’on avait besoin de lui. Une fois trouvé, j’enclenchais le mécanisme en laissant s’échapper le gaz de celui-ci. Je portais la flamme jusqu’à ma clope en inspirant lentement. Pendant une fraction de second, la flamme dansait contre mes iris, les réchauffant peu à peu et puis la nicotine traversait mon corps sans que je m’en aperçoive, libérant des cases dans mon cortex. L’aridité de mes vides se développe plus vite que les grains d’argents sur mes images argentiques. Mes yeux sont les fenêtres par lequel mon esprit s'échappe, dans l'abstrait des traits fugitives. J’aperçois les lignes des lampadaires se poser contre mes épaules. Si seulement elle pouvait éclairer mes choix, mes comportements et surement ma vie tout serai certainement plus simple.

L’éphémère me tenait contre lui, ce manque me poursuivait, les pixels s’encraient dans ma mémoire en se reflétant comme le plus précieux des cristaux existant sur cette terre. Je l’avais perdu et il était trop tard. Il n’y avait plus que des cendres et mes brulures pour prouver son existence. Mon refuge avait été la victime de mes tempêtes. Aucun médicament, aucune drogue sur cette terre me fessait ressentir le bien être de son regard. Dans ma liberté, il y avait cette prison sans barreaux. L’hérésie de mes émotions continuait à creuser dans ma chair mais je me relevais comme une image latente. Les lumières s’allumaient et s’éteignaient dans les ruelles sombres, ma nature curieuse ma surement trahis. Je me suis mis à avancer vers ses rayons. Je saisissais mon appareil photo argentique, il avait vécus mais je me voyais pas utilisé d’autre appareil lors de mes sortis nocturnes pour celui-ci. Un grain dans les contrastes qui me tenait à cœur. Je me plonge dans les images comme une thérapie, usant les parties de mon imagination, mes blessures cachées et mes combats. Capter l’aura des instants des émotions sans pouvoir les partager était plastique, il se liait à inutilité de mes mots. J’avais l’espoir de pouvoir retranscrire la sincérité de l’instant. Un homme était assis sur le trottoir en admiration devant les scintillements de la fête foraine. Les musiques de toutes sortent s’épuisaient en écho, je ne les écoutais pas vraiment. C’était une sorte de cacophonie qui grondé entre les différents manèges. L’instant était là et je l’ai saisi, comme un voleur de flux lumineux.

« Mais que faites-vous ?! »

L'homme s'était aperçus de ma présence, l’humain était méfiant sur l’image mais je connaissais mes droits tout simplement parce que des photo-reportaires plus âgés m’en avait informé. J’avais le droit de prendre n’importe qui en photo du moment qu’elle n’était pas publier, prendre quelqu’un de dos me donner le droit de publier mais là n’était pas mon intention. Il fallait juste que j’avance, que je continue de m’accrocher en m’appropriant le temps. Son visage était habité par une sérénité, que son ton n’était pas vraiment menaçant, disons surpris. L’admiration qu’il avait eue il y a quelques minutes m’avait fait ressentir une nostalgie à travers sa posture. Bien sûr, je n’en savais rien. Je ne fessais qu’observer. Décroché les mots de ma bouche ne fut pas quelques choses de facile étant donné que j’adoptais une attitude silencieuse et que je n’avais pas parlé depuis quelques jours. Oui, c’était commun pour moi d’être silencieux. Arborer des discours inutiles n’était pas franchement dans mon optique de vie. L’inexistence de parole, me parlait beaucoup aussi paradoxale soit-il.

« Je vous ai pris en photo »

Mon apparence pouvait faire peur parce que je portais mon histoire sur ma peau, mais au fond, ça m’était égale. Je me suis assis à ses côtés en fixant les mêmes lumières dans lesquels ils s’étaient perdus appart avant. Pour moi les fêtes foraines n’avait pas cette nostalgie qui habité ses abysses c’était juste des moments égaré de divertissement. Des rires éclatés dans la foule, mais aussi un désir d’adrénaline. Cette sensation qui m’est familière, qui me dépasse parfois mais au final, j’en prends possession et je l’habite. Ma peur était liée uniquement à la perte et j’avais déjà tout perdu. Le vide entre mes phalanges était là. Je regardais les traits de l’homme qui se trouvait à côté de moi et je ne savais simplement pas quoi lui dire. La communication n’avait jamais été mon fort mais j’essayais tout de même de faire des efforts.

« Ca ne vous déranges pas j’espère ? »



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Sydney

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MessageSujet: Re: La lumiére soit    La lumiére soit  EmptyLun 26 Mar - 18:16





Je suis en face de cet immeuble, sur son toit avec ses néons qui brillent et qui me fascine. J’avale ses pilules sur pilules ne sachant même plus à quoi elles correspondent. Tout ce que je sais c’est qu’elles m’emmèneront loin de la terre pour quelques temps, malheureusement ce n’est pas assez fort pour faire taire, les cris de raisons qui me pousse à élimer tous les sentiments qui sont sur mon passage. Les images tremblent dans ma tête, je suis enfin ailleurs. La lumière s’étale dans mes pupilles comme des rayons de soleil. Je sens mon sang se perdre mes veines dans un totale silence. Tout s’éteint et se ravive rapidement. Les hémoglobines se stoppent et brulent mes artères. Les sons, les lumières tout ce confond. J’existe à travers ce corps qui disparait comme une bulle d’oxygène qui traverse la stratosphère de tous les songes. Je m’allonge sous le ciel étoilé de Tokyo une ville qui ne dort jamais. Je ne suis pas, personne n’est plus et les connards qui battent, viole, défonce des crânes n’existe plus. L’argent, je ne connais même pas son existence. Je suis dans mon paradis artificiel qui s’échinera dans quelques heures. Je ne sais plus qui je suis. J’avance, passe la rambarde l’air se meurt dans mes poumons et réellement ?

Je saute. Je laisse la chute m’emporter pendant quelques millièmes de seconds. Puis je me réveille en sursaut, je ne suis pas tombé juste endormis. Début de journée mal commencé, mes paupières sont alourdit par les insomnies qui créent une montagne d’illusion. Les vides se dessinent en moi d’une façon que je ne saisis pas, l’usure écartèle mes pensées. Né dans une guerre, je m’arme lentement. On finit par se rendre compte qu’on ne redresse pas ce qui n’est pas droit. Je n’ai jamais eu la prétention de paraitre quelqu’un vivant une vie saine. Endormit dans un endroit inconnus, je prends mes affaires et je pars de cette appartement de Camden. Je m’enfonce dans le reflet de la routine humaine, celle du métro, de l’underground londonien. Les néons réfléchissent les teints blêmes, je n’y fais plus attention. Les stations défilent devant mes iris, je mets mes écouteurs et le monde n’existe plus, encore. Je me rends vers le théâtre d’une université ou une jeune couturière m’attend pour préparer des costumes pour des shoots personnels. C’est la sœur d’un ami, elle est douée alors j’entre en me posant au fond de la salle. Différente personnes sont en répétition, une jeune fille est sur cette scène récitant son texte. Les gestes parlent pour elle et puis je baisse le son, pour l’entendre.


Le théâtre, c’est un peu une sorte de vie qui faut savoir jouer. J’aime transformer mes photographies en pièces de théâtre fixe, que le spectateur imagine lui-même l’histoire conté. J’observe le jeu de la jeune fille, bien étudier il parait naturel. L’effet voulut est transmis. Quelques instants plus tard, j’entre dans les loges en saluant la sœur de mon ami, on discute de ce que je souhaite, de ce qu’elle dispose et ensuite elle m’abandonne un peu car elle a du travail. Elle me dit que je peux l’attendre dans les loges si je veux bien, j’accepte. L’actrice troublante ayant joué sur la scène quelque temps auparavant est installé près de moi. Mes premiers instincts sont ceux de l’observer pour comprendre si elle joue naturellement ou si c’est un talent et puis mes lippes s’entre-ouvre « Tu joues très bien »
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