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 I # Ghost in the wind

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Sydney

SydneyMessages : 469
Date d'inscription : 02/10/2011

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MessageSujet: I # Ghost in the wind   I #  Ghost in the wind EmptyDim 22 Avr - 20:17

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Cette chambre ressemble à un cauchemar que j’aurai pu faire étant enfant, les meubles s’allongent, leurs courbes sont brisées comme coupé sous mes pupilles qui traverse la gravité. L’atmosphère stagne devient étouffante. Le vermeil est présent tout autour de moi, il ne m’impressionne plus. Les pigments s’estompent à travers mes abysses, je regarde les lambeaux déchirés des bouts de tissus. Il aurait pu nous donner une chambre propre, le service n’est plus ce qu’il était depuis l’apocalypse. Peu importe, je traversai le couloir à la recherche d’un chariot de nettoyage ou je pris la javel. Je laissais couler le liquide sur le matelas et puis je suis parti chercher un connard d’employé. J’allumais une cigarette que je mis au creux de mes lèvres endoctriné par la morphine. Et je cherchais une trace de vie dans cette lugubre hôtel, tout semblait si spectrale, victime d’une démence malicieuse. Mes pensées voyageaient et voltigeaient dans mon cortex dans une lourdeur égale à celle du plomb. J’avais trouvé un employé et poussé jusque dans la chambre. « Bon, toi et moi on va pas être copain si dans une heure j’ai pas une chambre parfaite. » Je lui ai enfoncé son crâne à côté de la javel « et change moi ce matelas si tu ne veux pas que je t’étouffe dedans » sachant que je suis maniaque, il avait plutôt intérêt à faire ça bien. J’écrasai mes cendres près de sa joue et je quittais la chambre. Non mais comme si j’allais emmener Hyde dans un endroit sale et insalubre.

Hyde et moi venions d’arriver à Salvation. Ici ou là, ça m’était égal, du moment que mes iris pouvaient effleurer les siennes. Je ne savais pas bien la raison de notre présence dans cette ville australienne, j’aurai préféré faire visiter Sydney à Hyde mais comme celle-ci a été détruite c’était un peu compliqué. Il fallait s’habituer à la nouvelle carte qui s'est offerte à nous. Le jour tombe à travers les nuages, je m’assois à ce bar et je commande de la vodka sans un regard envers les êtres qui m’entourent. Séparé du monde, le vide m’habite dans ses entrailles et parfois me consume. Les nuisances rongent mes tympans, je voudrai parfois être sourd pour ne plus avoir à entendre ses bruits qui résonnent mais cela est impossible alors le silence s’évanouie sur ma peau. Je descends quelques verres en laissant les seconds se froisser. Je sens sur ma peau le reste d’une fragrance d’un autre monde, elle l’a laissé sur mon échine sans s’en rendre compte. Je me plonge dans un vice comme un drogué en manque de sa poudre d’ange. J’étouffe mon impuissance, mon état d’esclave à travers des brides incolores, tournant le doigt autour de mon verre. La fascination qu’elle a dessinée sur mes os, ce propage dans mes veines sans que personne ne puisse le comprendre comme des vagabonds des ombres qui s’unissent dans la lueur frêle. Comme ce nuage qui trouve son ciel, ce ciel de tonnerre mais aussi qui survive à travers les lampadaires. Totalement à coté de ce que l’humanité attend d’un démon et a vrai dire, j’emmerde ce que l’humanité veut d’un démon. La question était si on se poser là pour un temps ou pas, Amsterdam coulait encore dans mes souvenirs et me fit sourire bêtement. Je me demandais si on aurait l’occasion de pouvoir revivre une de ses soirées prochainement. Une fumée opaque vint m’entourer du au simple fait d’enchaîner cigarette sur cigarette, certainement que ces brumes sont un repaire qui est imprimer dans mes souvenirs. Les civières des enfers se baladaient nerveusement dans mon esprit. Cela fessait une heure que j’avais patienté bien sagement, ce qui n’était pas dans mon habitude. J’espérais qu’il avait fini son travail car Hyde n’allait pas non plus tarder à me rejoindre. J’ouvrais la porte et la chambre fut nettoyé, le matelas changer et comme je m’allongeai sur le sol calmant mes respirations de spasmophile, ne sachant pas quand elle arrivait à l’hôtel. Je tournais en rond, comme un lion en cage, indompté par l’ennuie je trouvais toujours des occupations inutiles comme développer mon imagination. Le plafond écartelait ses fissures me laissant imaginer ce qui ce passer dans cette ville qui est l’état du danger. Je ressemblais a ses gamins intrépides, indifférent du danger alors je me moquais bien des autres créatures qui fessait proliférer le virus. Du moment qu’on ne touchait pas un seul cheveu d’Aleera.

Les paradoxes m’habitaient comme un linceul qui me lasserait parfois la peau, je savais qu’Aleera également. Bien que l’on se connaissait depuis plusieurs années maintenant, j’apprenais encore à la connaitre sous différent angle ses forces, ses fragilités. La contemplation du plafond berçait ma solitude, l’agitation dans mes tympans ce calmait comme une dose de médication inconnu. J’avais dit que j’essayerais d’arrêter de fumer mais en réalité se geste fessait parti de ma mécanique existentiel. Cela remplacer la dépendance à la nourriture pour certain. La flamme réchauffait mes iris laissant les cadavres que j’avais vu dans un placard et me rappelant la chaleur dans laquelle je frissonnais. Brulant, à l’habitude insaisissable je me laissais prendre même si ce n’était que son reflet qui me chasser. Libérant des liens invisibles qu’Aleera sassait entre ses reins. Je fixais la porte sans me poser d’autre questions qui troublerait mon calme.

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Sydney

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MessageSujet: Re: I # Ghost in the wind   I #  Ghost in the wind EmptyMar 24 Avr - 17:34

ghost in the wind.

Salvation n'était qu'une étape hors du temps, un passage éphémère qui ne servait qu'à solidifier nos bases. La fin du monde avait beau retentir à tout va, à mes yeux ce n'était pas le cas. Mon univers ne se trouvait pas ici, l'espace temps m'avait à nouveau ouvert ses portes et mes sens s'y étaient noyés comme s'il s'agissait d'une autre fuite de plus. La perdition qui tourmentaient mes attitudes ne me donnait pas la possibilité d'y réfléchir plus calmement. Autrefois, j'avais laissé la vitesse me prendre par surprise et j'en avais souffert inconsciemment, avec un consentement qui faisait frissonner mon échine. Mon père avait jugé bon de m'envoyer ici, au creux d'un enfer terrestre plus que pitoyable. J'observais les gens se déchirer entre eux, assoiffés de sang et de pouvoir avec un désintérêt immense. Le temps caressait mes phalanges et je sentais la colère s'engouffrer dans mes artères en raison de cet ennui maladif. Depuis notre arrivée ici, je n'avais fait qu'errer, en rôdant dans les ruelles sans pour autant me faire remarquer. Mes rétines incendiaient les autres et puis je disparaissais comme une ombre. Durant mes marches nocturnes, je repensais à ma mère et à ces choses que personne n'a jamais compris. Ma sœur, bien que je ne l'avouais pas me manquait terriblement. Des brides de souvenirs revenaient charmer ma mémoire mais l'acide du présent revenait souvent tout détruire. C'était le cercle vicieux de mon existence. Les répétitions d'une âme qui chute et qui se relève en lambeaux. Je ne cherchais pas à prouver la cruauté, je ne cherchais pas non plus à verser le sang. J'avais beau avoir séjourné chez Samaël, mon esprit restait insoumis à ces mouvements de foule. J'avais besoin de cet espace, de cette solitude pour me retrouver et qui sait, peut-être que je m'étais déjà retrouvé.

J'avais passé la nuit, ainsi que la journée à courir après l'ombre de mon père. Dans une ville aussi bafouée, ce n'était pas vraiment tâche facile. Sur mon chemin, j'étais tombé sur plusieurs personnes dont l'attitude m'avait amusé. La plupart ont fini par s'enfuir ou par abandonner. Je ne comptais pas commencer à perdre mon temps avec des futilités. Mon père éprouvait un malin plaisir à me faire tourner en rond, à laisser des traces de son passage sans pour autant m'indiquer où est-ce qu'il comptait se rendre. C'est dans un immeuble désaffecté que je l'ai finalement trouver. Il m'avait fait part de quelques informations, histoire que mon impulsivité ne me soit pas fatale et puis il était parti. Aussi simplement que ça. En le cherchant, j'avais pratiquement traversé toute la ville, fouillé chaque ruelle pour pas grand chose finalement. J'attrapais une de mes cigarettes et je faisais ensuite le chemin inverse pour retrouver Sydney à l'hôtel qu'il m'avait indiqué. J'aurais très bien pu me téléporter jusqu'à l'endroit en question mais je préférais marcher pour réfléchir aux choses qui n'avaient plus d'importance. Mes poumons balafrés par les toxines, savouraient la saveur du tabac et il n'y avait que le son de mes talons claquant contre le sol qui m'accompagnait dans ma marche. Il y avait des questions qui restaient irrésolues malgré qu'on m'ait donné des réponses, des ombres douteuses qui dérangeait les effluves platoniques. La basse température me faisait accélérer le pas. Je traversais la noirceur de Salvation, sans me soucier des criminels qui perdaient leur temps à combattre quelque chose d'immuable. Le bien et le mal sont des entités sur lesquelles l'Homme n'a aucun contrôle. Leur stupidité les aveugle. On ne peut pas défier Satan, ni même Dieu en sachant que la création est inférieure aux créateurs. Bande d'imbéciles.

Je terminais ma cigarette avant d'entrer dans la bâtisse usée par les tremblements. Je me dirigeais à l'accueil en demandant à l'employé présent quel était notre numéro de chambre. Il m'a demandé mon nom, je lui ai répondu. Sa réaction était amusante, il avait insisté sur le fait que la chambre avait été entièrement nettoyé. Je l'avais regardé avec incompréhension au début en pensant que Sydney avait certainement du l'effrayer. Je l'ai remercié et puis je me suis rendue à l'étage adéquat. Après avoir ouvert la porte, j'avais enlevé ma veste en cuir, la laissant mourir sur l'une des chaises de la pièce. Sydney était allongé sur le sol, il me regardait et je lui souriais. Je ne savais toujours pas pourquoi je me retrouvais ici mais l'important était que j'étais avec lui. Mes actes n'étaient pas souvent contrôlés ces derniers temps et cela nous causait parfois des brûlures inoubliables. Ma conscience inexistante s'en rappelait tout de même. Des lambeaux ne signifiaient pas le néant et j'estimais que les douleurs font grandir. Il n'y avait plus de réels secrets vu que la vérité s'était injecté dans nos veines comme du poison. Je m'étais avancé de quelques pas pour finalement enjamber son corps, me retrouvant à califourchon sur lui.

« Tu as fait peur à l'employé, je crois. »

Je prenais ses mains pour les mettre autour de ma taille et je m'allongeais contre lui en déposant mes lèvres sur sa joue. Je ne saurais pas décrire la situation dans laquelle on était car il n'y en avait plus vraiment. Les fissures du passé avaient hurlé leur venin et tout s'était calmé pour finalement ne laisser que l'essentiel. Mes souvenirs étaient encore dans ma tête mais aujourd'hui, aucun d'entre eux ne me faisait souffrir. Je m'étais libérée de ces chaînes, de ces fantômes qui griffaient mes psychés à coup de rasoir. Les plaies n'avaient pas d'importance, c'était de quelle façon on les avaient endurer qui comptait. Mes sentiments pour Sydney étaient toujours là mais la dépendance malsaine que j'avais envers lui s'apaisait peu à peu pour une raison que je ne connais pas encore. Et il fallait distinguer la différence.

« J'ai vu mon père aujourd'hui, il nous a trouvé un logement valable le temps qu'on reste ici. Il reste quelques détails à régler et il me fera savoir quand on peut s'y rendre. »
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Sydney

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MessageSujet: Re: I # Ghost in the wind   I #  Ghost in the wind EmptyMar 24 Avr - 18:56


Les cycles sont les holocaustes de l’invisible, porté dans les limbes brisés sous les coups de la rédemption, ils trompent les êtres sans exception. Ce cycle lancinant de la vie n’est que douleur, de nos premiers souffles déchirés, dans la maladie qui bouffe notre anatomie puis séparation jusque dans la mort. Une vie dénuée de douleur n’est qu’un reflet utopique, inutile et façonné dans l’illusion. Les principaux moteurs sont sans doute le désir ainsi que la haine qui s’empare de nous comme des soldats indomptés et vulnérable. Une possibilité s’ouvre à nous, c’est la destruction, l’état d’anéantissement de l’illusion de vie. L’autodestruction. La nitroglycérine m’encercle, je détruis tout. Cette phrase est tatouée sous ma peau mais il n’y a que par ce moyen que la délivrance s’effectue. Mon état devient alors celui de l’indifférence face à l’idée du bonheur, face à l’idée du malheur. Elles s’abandonnent dans le vent, me séparant du reste. Cette sensation d’être étranglé n’est qu’un symptôme de l’oppression de mes palpitations cardiaques, le trouble de mes respirations s’expliques par ma conscience face au néant. Né à l’intérieur, bercé par sa démence, j’avance dans cette lenteur qui m’appartient. Quand tout ce bouscule, je me dis simplement que la réponse aux questions est quarante-deux. Ça m’évite de me torturer d’avantage. C’est un moyen étrange de calmer la pression de l’échiquier géant qui déplace ses pions dans mon abdomen. Mes iris flânent laissant les liquéfactions s’engouffrer dans d’autres pages ou l’encre a saigné. L’orchestre interne joue une mélodie dont les nouvelles subtilités, m’est inconnus. La symphonie sans fin prend une autre allure, des cordes différentes s’engagent. Le déluge ne s’oublie pas, les ruines ne sont pas invisibles mais il faut reconstruire en solidifiant le restant. Les allégories trainent en pièces fêlés dans mon lobe occipital. Le cortège naviguant dans mes nerfs pendant que mes yeux étaient toujours enfoncés dans l’horizon de la porte. La surface de celle-ci de mit à bouger doucement, l’ombre caractéristique d’Hyde apparut, sa veste déposée, un sourire se dessinait sur le rebord de ses lèvres, j’admirai. Les astres magnétiques s’allument et prennent feu lentement, je les laisses bien volontairement cramer dans mes entrailles.

« Tu as fait peur à l'employé, je crois. »

« Je l'ai un peu brusqué pour le ménage, je pense. »

L’écho de l’attraction détonne en moi silencieusement, elle enjambe mon squelette et se pose sur moi. Elle prend mes mains maladroites, les poses sur ses hanches indomptables, ses lèvres se posèrent sur ma peau gelée et elle s’allongea sur moi. Mes doigts glissaient sur son dos, laissant sa peau au reflet de l’opale agir sur les cadences de mes os. Je n’avais pas fait exprès de faire peur à l’employé disons que me retrouver avec Hyde dans un endroit baigné de sang ne m’enchanté pas. L’état d’esprit dans lequel nous étions, m’était inconnu. Peut-être qu’en fin de compte il ne valait mieux pas s’attardé sur ce genre de chose pour ne pas qu’on ce bâtisse des illusions mensongères. Mes phalanges devenaient fragiles à son contactes, retirant la carapace d’insensibilité, le derme de ma peau profitait de ses cellules hivernal au reflet hispanique. L’un dans l’autre, nous étions écorché, bruler et les adjectifs manques dans les dictionnaires, parce que nos sentiments nous ont poussé au paroxysme de la vie dans la mort. Sans doute que nous étions plus fort, elle et moi, notre union. On ne peut pas dire que c’était une histoire commune est platonique, non. Salvation était l’endroit que son père nous avait indiqué, je n’avais qu’aperçu que quelques instant Maddox et ne le connaissant pas vraiment, j’étais dans l’incapacité de pouvoir dire le pourquoi de notre présence dans cette ville. L’envie de dire quarante-deux encore me reprit mais bon… on ne peut pas toujours l’utiliser.

« J'ai vu mon père aujourd'hui, il nous a trouvé un logement valable le temps qu'on reste ici. Il reste quelques détails à régler et il me fera savoir quand on peut s'y rendre. »

« C'est une bonne chose le logement, c'est mieux que l’hôtel. Tu le remercieras de ma part aussi. »


Mon front est venu se placer contre le sien, sous sa frange qui lui permettait de se cachait, mon regard se perdait toujours en elle avec cette facilité qui ne se maitrisait pas. Même si nous avions connus des temps très dur, mon amour pour elle est inchangé, inviolé. Il persiste à chaque fois. Mon autre main caressait ses traits, vagabondant encore sous ses respirations. Ma folie s’étale encore mais ma conscience ce calme en sachant qu’elle n’en n’a pas peur. Et l’opium n’est qu’un mensonge comparer à ce qu’elle compose dans inattendu moteur plonger dans mon torse. Dans un flot timide, mes lèvres au contour instables rejoignent les siennes en pérennant ses aises aveuglements. Attaquant lentement une frénésie invisible, échappée mon souffle se coupa avec lenteur dans ma cage thoracique. Inhalant lentement les cristaux de ses trésors, continuant de l’embrasser dans le chaos qui partait en fumé. Peut-être que nous n’avions pu d’âme mais ça n’empêcher pas de sentir l’anarchie dans mes muscles d’un simple contacte. Naïvement, je l’avais serré contre moi pour la câliner dans l’hostilité de cette ville. Notre étreinte était la plus importe de toute. Parler n’était toujours pas une force pour moi, c’est d’ailleurs pour cette raison que je me tournais vers l’art pour savoir engager la conversation. Avec Hyde c’était sans aucun doute plus facile car elle était indulgente avec mes difficultés. Maintenant, c’était un nouveau temps qui se levé sous les esquisses de nos êtres.


« Je suis vraiment content de t'avoir dans mes bras. »
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