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 X L I I # enter the void .

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Sydney

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MessageSujet: X L I I # enter the void .    X L I I # enter the void .   EmptySam 5 Mai - 16:40



s. hadés kurtys moses


eden ashes-baker

ft. joshua beech.

SURNOM(S): écrire ici Δ ÂGE:Δ DATE ET LIEU DE NAISSANCE: 13.09 Δ ORIGINE(S): uc Δ STATUT CIVIL: marié Δ PROFESSION/ÉTUDES: écrire ici Δ ORIENTATION SEXUELLE: xxy Δ PARTICULARITÉ(S): écrire ici Δ

GROUPE DÉSIRÉ.
DESCRIPTION, PERSONNALITÉ, INTRO - écrire ici.
Coulé dans le lithium, la médication des parallèles embarque l’ébauche de mes os brisés dans l’illusion de lignes que l’on préfère n’avoir jamais croisé. Les traits cassés de mon visage n’est qu’un aperçu des chaos naviguant dans mes muscles, libérant l'illicite vie qui se ternit au contact de l’eau et de l’air. L’asphyxie n’est qu’une persistance de cries qui sont écrasés dans une facilité presque parfaite. L’ignorance est le vestige de ma protection, la seule que j’ai. Les fantômes se lient à ma peau comme une explosion nucléaire dans le ciel, mes plaies sont distillées en eux pour se fondre dans un trou invisible. Usé d'être. J'en été creusé, mon cœur battait et pourtant je ne le sentais pas, parfois j'ai tellement eu envie de l'arracher pour savoir s'il était encore en moi. Je suis un bout de papier froissé, brûlé et donné en cendres. Ma vie n’est qu’un poids dans mon thorax qui ne veut pas s’en aller, j’en fini par avoir la nausée. J'ai toujours cru être un mensonge. Mes os se sont déguisés pour paraître mais la réalité, c'est qu'ils sont comme mes neurones. Ils ne fonctionnent plus. Certains yeux sont faits pour pleurer en silence, mes larmes coulent à l'intérieur et je suis certainement en train de me noyer dans leur sphère. La vie m'a forgé pour subir cette perte, constamment. J’ai fait un pacte avec Dieu. Je lui promis d’aller en enfer. Vous et moi, on ne sera pas malheureux.

L’image était arrachée, j’ai essayé de la recoller mais cette photo, c’était celle de mon cœur. J’ai cru que baiser avec Dieu me soignerait, assassinerait les parcelles d’humanité qui trainaient mais ça n’a rien fait. On ne répare pas ce genre de chose, on les brûle. L’immolation interne constante, un mode de vie longtemps tenté mais jamais habité. Sensation plastique qui recouvre mes cicatrices, fondant en eux, un parfait film opaque, maquillé par toutes sortes d’artifices. Il était question d’un rythme qui s’échappait sous mes pupilles disloqués, c’était mon eurythmie qui s’était enfuite dans une liberté inutile. Je suis Ken, je suis neuf mais je n’ai pas de muscles moteur. Ils ont été consentants à ma perte et moi, je n’ai fait que me perdre encore plus en cherchant mon chemin. Être fané jusqu’à la moelle, j’aurais du m’appeler Balthazar mais je m’appelle aussi Sirius. Six lettres flottantes dans le bassin de l’univers, l’étoile la plus brillante mais qui est morte.



Il était tellement mort à l'intérieur qu’il s’était perdu dans les conséquences menteuses de croyance dérisoirement sincère mais il s’est réveillé. Mon cœur violent bouffe les parois de mon torse. L’endomorphine le canalise comme un paria créant sa prison, illustre petit con qui se cache derrière son ignorance. Pourquoi m’avoir fait revivre ? Mes artères se sont lentement bouffées entre elles, simplement parce que c’était vous. I'm so happy 'cause today, I've found my friends they're in my head. I'm so ugly but that's okay 'cause so are you. Mes amis vivent dans ma tête, je suis aussi insipide qu’eux mais j’en ai conscience. Entre mes doigts le vide, le néant matérialisé entre mes phalanges, il n’y a rien eu de beau là-dedans et je refuse que l’on émette l’idée du contraire. L’allergie que j’éprouve envers ma composition est certainement la plus mortelle. Le néant est une autre caractéristique, on peut l’embrasser y connaître le plaisir mais ce n’est qu’un venin. Lui et moi ne faisons qu’un. Rendez-vous utiles à mon existence en enfonçant les clous de ma croix, j’irais boire de la vodka avec le diable mais en reprenant mes esprits je me souviens, que je suis le maître des ombres. Il y a les runes de mes émotions qui traînent, mais bordel je détruis tout ce que j'aime. La promesse s'est brisée en face de mes yeux, j’ai crié en aphone pour me rappeler que je n'étais que ce bon vieux cancer. Comme lorsque j'étais petit.

ANONYMOUS

PSEUDO: joy Δ ÂGE: écrire ici Δ PRÉSENCE: écrire ici Δ AVIS: écrire ici Δ UN MOT: écrire ici Δ CODE: écrire ici Δ


Dernière édition par Joy le Lun 7 Mai - 16:37, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: X L I I # enter the void .    X L I I # enter the void .   EmptySam 5 Mai - 17:14

X L I I # enter the void .   Tumblr_m19ehhaWTh1r2kjgmo1_500
CITATION

« Je vais vous raconter une histoire, une histoire qui restera sur la surface de mes jours et qui empoisonnera mes nuits. Je vais faire de mon mieux pour vous décrire les sentiers de mes meurtres. Le vide est mon unique guide. »

Les commandements de mon histoire ont été établis sous le génocide de mes sentiments, le chaos a distillé l’écho de ces meurtres. On pourrait croire que je suis schizophrène, un dieu du temps se serait abonné à mes veines à m’entendre parler. Je suis né à l’équinoxe d’automne le treize septembre mille neuf cent quatre-vingt dix, lors d’un orage violent qui a fait trembler les murs de velours de la normalité. Mon corps de bambin n’a pas su respiré dès les premières minutes. « Enfant mort », j’aurais voulu que tout ce soit arrêté là mais, mes bronches se sont ouvertes, pas celles de mon frére jumeau. Shanë. Pendant la grossesse de ma mère, ses entrailles se sont déchirées parce qu'elle portait l'enfer en elle. Noyé dans le commun mortel, le virus naissant. Mon père s’est suicidé avant ma naissance. Pourquoi ? Je n’en sais rien. J’aurai voulu demander à ma mère mais je n’en ai pas eu l’occasion. La suite est lourde pour moi. J’ai du mal à entre-ouvrir les lèvres pour vous la raconter, ça me serre dans la poitrine. Mes poumons sont lacérés par ces mouvements dans ma vie, ça arrive à des milliers de petit garçon. On dit souvent que c’est mieux quand ça nous arrive plus grand, je ne trouve pas qu’il y ait de bon moment et au contraire, un peu plus grand on a le souvenir. Ma mère est décédée d’un cancer lors de mes huit ans. J’ai pris une paire de ciseau et j’ai coupé mes cheveux pour ne plus qu’elle soit toute seule à être chauve. J’ai senti ses souffles ralentir dans sa poitrine. Si seulement j’avais pu lui donner les miens. J’ai capturé sa vie dans une pellicule pour ne plus qu’elle me quitte. Elle est forte, c’est la plus forte de toutes les femmes que j’ai rencontré, c’est ma maman Céleste . J’espère que dans mon sang coule sa force. C’est l’au revoir le plus douloureux que j’ai effectué de toute ma vie. Je n'aime pas en parler et donc je n'en ferais pas l'étalage. À chaque fois que j’y pense les mêmes souvenirs viennent me hanter. Quand j'ai été à ses funérailles, les gens me disaient qu’ils étaient désolés et qu'il fallait être fort. J’avais juste envie d'hurler mais je ne sentais même pas le froid traversé mon crâne, ni même la pluie londonienne qui ne s’arrête jamais.


Les cadavres de mon entourage sont les marques de mes entailles. La plus grande entaille que j’ai a fait vivre mon cœur, ce vide-là me tue. L’esquisse de ma vie déambule dans mes ténèbres. L’indifférence a toujours guider mes muscles. L’indifférence des gens, de leurs putains actes branlants parce que je ne suis pas bien mieux. J’épouse chacune de mes ombres, chacun de mes fantômes. Je suis l’enfant de la lune, rejeté du soleil. Je porte le prénom de Sirius. On m’a recueilli. J’ai eu une demi-sœur qui a pris soin de moi comme une seconde maman. Auréa, ma soeur. Elle ne m’a jamais jugé. Pas même mes actes décalés, totalement fous. J'ai pu compter sur elle durant l'adolescence. J’ai erré sur terre durant des années sans approuver quoi que ce soit, juste en étant là. Pas vraiment sociable, critique envers la société. J’ai été à l’école comme tous les enfants mais je me suis échappé. L'école est un lieu privilégié pour former l'esprit de ceux qui deviendront plus tard des esclaves de la société disait Edward Weston et je pense la même chose que lui. J’étais ce garçon silencieux qui dessinait partout où il se trouvait. Mon art a été un médicament pour survivre. Des rencontres m’ont forgé, m’ont appris à rire de façon simple et instantanée. Le premier instinct humain face au vide, c’est de reculer. Je n’ai jamais eu l’occasion de reculer face à cela étant donné que j’ai été plongé dans ses abîmes. Tuer mes sentiments était la chose la plus facile à faire, mon cœur était enfermé dans une boîte en fer, jeté sous la mer. Les vides se creusaient dans ma voix et durant ces périodes j’ai eu mes refuges. Auréa croyait que j'étais schizophrène. La photographie qui ma permit d’utiliser des mots sans utiliser mes cordes vocales, défaisant les nœuds de mes poumons, exploitant mes souvenirs, balançant mes colères avec cette merde récurante qui explose les yeux des gens.


Paris, la ville de ma fuite mais aussi de ma fortification créative. J’ai fugué de notre famille d’adoption. L’éclat de la culture de l’histoire s’était fêlée sous tous les bâtiments et à chaque fois que mes pas avaient foulé les pavés parisiens, c’était la liberté qui se gravait dans mes jambes. Comme si elle nous avait faite. Le pacte de l’ambroisie était scellé sous mes yeux, je cherchais encore des réponses à mes questions inconnues. Je vivais ici, là, ailleurs ne voulant pas heurté encore. Delivery m'a adopté, comme son fils. Tout était interne, c’était certainement une force. La baignoire, c'est l'endroit où je me recroquevillais pour une raison inconnue. Je m’y endormais certainement parce qu'elle a la même température que moi. Mes muscles s'étiraient mécaniquement, une clope entre mes lèvres sèches. L'aridité de mes vides. Je les allumais maladivement en voulant exploser mon cerveau, rendant ainsi mon existence en fusion avec ce qui me composait. Mes yeux sont les fenêtres par lesquelles mon esprit s'échappe, dans l'abstrait des traits fugitives. J’ai eu pas mal de problème a cette période mais j’ai rencontré Damon. Un vampire assez ancien que j’ai toujours considéré comme mon grand frère. Il m’a beaucoup appris sans s’en rendre compte, on a fuit ensemble et il m’aidait pour que je puisse rendre visite à Auréa, qui avait eut elle aussi des problèmes. Elle se retrouvait enfermée dans un hôpital psychiatrique londonien.






Dernière édition par Joy le Sam 5 Mai - 17:25, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: X L I I # enter the void .    X L I I # enter the void .   EmptySam 5 Mai - 17:16

X L I I # enter the void .   Kil
CITATION

L’air incolore éclate à travers mes poumons comme une bombe à retardement. Mes pulsations éclataient sous mes sentiments contradictoires, revenir à Londres est semblable à regarder couler mes fantômes sur mon échine scarifié d’encre. Il parait qu’il fallait savoir affronté ses démons mais si c’est démons font entièrement partie de nous, la règles tient toujours ? Une partie de moi était morte sur ce chemin, simplement parce que je l’avais tué sans doute un aspect schizophrénique de ma personnalité que je ne peux pas cerner. Je continuais mes pas dans les rues Londonienne, ne me souciant pas vraiment des ombres qui s’étalaient sur ses pavés meurtris par le passé. Un peu comme moi, un peu comme mon histoire. Le détachement que j’avais vu s’établir creusé des cicatrices dans mon abdomen. L’asphyxie se fessaient grandissante alors je mis une cigarette au bord de mes lippes qui avaient sans doute trop crié en silence. Je cherchais se putain de briquet qui se cachait toujours lorsqu’on avait besoin de lui. Une fois trouvé, j’enclenchais le mécanisme en laissant s’échapper le gaz de celui-ci. Je portais la flamme jusqu’à ma clope en inspirant lentement. Pendant une fraction de second, puis la nicotine traversait mon corps sans que je m’en aperçoive, libérant des cases dans mon cortex. Les lumières s’allumaient et s’éteignaient dans les ruelles sombres, ma nature curieuse ma surement trahis. Je me suis mis à avancer vers ses rayons. Une ombre se promenait alors que tout était sans vie, une silhouette qui s’échappe à travers la nuit et qui finit par se posé à un arrêt de bus. Je l’ai approché, elle semblait être totalement ailleurs dans un autre monde. Son regard était d’une noirceur que je ne comprenais pas. C’était une jeune de dix-sept ans à peine est pourtant une attraction de mystère semblait trôner autour d’elle, ses lèvres de vermeilles close, son aura naviguant vers les enfers. Et puis, un jeune garçon se mit à côté d’elle. Il commençait à la toucher de façon a insister et elle le repoussait sans un mot. Elle posa sa tête contre son épaule et elle patientait en me fixant. Il n’y avait pas de peur dans ses iris. Je n’ai jamais su ce qu’elle cachait mais c’était une chose aussi indiscipliné que le vent, elle s’est levée sur le banc et elle s’est mise à tourner sur elle-même en chantonnant Love will tear us apart again, sa voix ressemblait à du velours abimé d’un petit accent qui semblait russe qui fessait un charme qui irradié tous les autres bruits environnant.

Elle s’est enfuit. Elle marchait sur le rebord du trottoir en fessant l’équilibre dessus, j’ai repris ma forme humaine et je l’ai suivi. La liberté semblait s’être fondu dans ses os et elle dansait sur ses pointes de pieds. Et puis elle est rentrée par la fenêtre d’une maison qui semblait totalement vide. Je suis revenu plusieurs fois devant cette maison pourquoi ? Parce que j’avais ressenti le besoin de veiller sur elle. Un peu comme si je pouvais de nouveau veiller sur Mélody. Je ne la connaissais absolument pas, je ne lui avais jamais parlé, je ne savais pas son nom. Tout ce que je savais c’était qu’elle était jeune, libre et une teinte de mystère qui l’habitait. Quelques temps après elle prenait le mauvais chemin, c’est là que j’ai décidé de lui parler. Je me suis assis à côté d’elle. Je lui avais demandé tout simplement si elle voulait boire quelque chose, elle m’avait répondu pourquoi pas. Elle n’avait pas l’air de beaucoup discuter, elle regardait le monde avec ses grands yeux bleus. Il y a quelques jours, elle avait perdu quelqu'un. Ce quelqu'un c'était le garçon qui était a l'arrêt de bus, c'était son ami. « Qu’est-ce que tu fou là, alors que tu devrais être dans ton lit ? » « Je te pose pas de question, ça te regarde pas » Je comprenais pas bien pourquoi je ressentais le besoin de vouloir la protéger, elle n'avait pas l'air fragile. « Tu devrais faire attention à toi » elle m’a regardé, elle m’a souri avec un regard que je n’ai pas su attrapé et elle est parti, sans toucher à son verre. Je l'ai suivis maladroitement dans les rues londonienne et elle s'est retourné « Arrête de me suivre. », « Hum, sa te semblerait bizarre si je te surveille ? » , « oui, très. On se connait pas. Je vois pas pourquoi tu ferai ça et j'en ai pas besoin. », « Tu me fait pensé a ma soeur, en réalité. »; « Je le suis pas alors lâche moi. », « Tu vas aller à l'enterrement ? » elle m'a giflé et elle a continué son chemin. Faut dire celle-ci je l'avais bien mérité. Pas une larme sur ses joues, mais je l’ai quand même suivie au final elle m’a laissé entrer chez elle et on a passé la soirée à discuter sur son canapé. J'avais la sensation de perdre Auréa mais cette nuit là, j'en ai gagné une autre soeur. Ashley.


Ashley et moi, on s'est mit a traîner les rues a vagabonder ensemble. Sauf qu'un jour, tout a déraillé. Ashley et moi on vendait parfois de la came, histoire d'avoir un peu d'argent de coté. Une fois on avait essayé de se faire un peu plus de marge la dessus et un soir ça à mal tourné. Une espèce de mafieux nous a coincé, elle et moi. Il l'avait poussé contre le mur, il baladait ses mains tout dégueulasse sur ses formes pures. Un gorille me tenait les bras, c'était impossible pour moi de laisser faire ça. J'ai foutu un cou de pied dans les partie délicates du mec qui me tenait, j'ai pris mon canif dans ma poche et j'ai ouvert la gorge du mafieux, avec l’adrénaline, je ne sais pu bien comment j'ai fais pour me délié de ses bras. Non je sais plus, la suite est parfois encore flou. Ash et moi on a juste couru. Vite, loin de tout se merdier. Elle avait les vêtements noyé de sang, a cause des artères explosé du mafieux. Je l'ai serrer contre moi du plus fort que je pouvais. Aprés cette soirée, nous n'étions plus nous même. Comme si une part de nos âmes étaient resté là-bas dans la zone industriel londonien. Ashley était complètement vide et je tenais son squelette toute la nuit pour ne pas qu'elle crit trop fort. On ne vivait plus que part les mouvements d’adrénaline. On était pas shooté à la poudre, mais nous étions trop mort pour mourir. Bien sur quand tu as la bonne idée de tué un mafieux, faut s'attendre à avoir la bande qui dévale à tes trousses. On s'est caché mais ça n'a pas suffit. On s'est fait prendre et enfermé. Le mec que j'avais tué était le frére du patron, manque de chance. Il nous a enfermé dans une pièce pendant des heurs qui ont semblait des jours. Aprés ça ils nous ont apporter un colt avec une balle. Pour sortir, on devait chacun le mettre sur l'autre et tiré, jusqu'à tant qu'un de nous deux crèves. La roulette russe. On m'a donné l'arme dans les mains, je l'ai penché avec le poids de la balle, celle-ci se retrouverait en bas du colt. Aucun risque pour Ashley. J'ai tiré, BANG. Ses yeux fixaient les miens, ses larmes allaient explosé mais elle a tenu. Je lui ai donner l'arme et je lui ai dis de la gardé bien droite si elle voulait qu'on reste en vie. J'ai mentis bien entendu. Le bruit de la balle a résonnait dans mon thorax comme une réponse. Je me suis damné aux enfers de cette façon.






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MessageSujet: Re: X L I I # enter the void .    X L I I # enter the void .   EmptySam 5 Mai - 17:17

X L I I # enter the void .   Kil
CITATION

Les combinaisons des douleurs se sont enchainées, mes entrailles se sont ouvertes et elles ont encaissé tous les coups qu’il y avait, même ceux qu’il n’y avait pas. Échappée. La fuite était constante, elle consolidait mes muscles comme une respiration nouvelle. Les empires ont échoué dans leurs combats, j’empruntais mes routes sans gloire car tout cela n’était qu’un jeu qui éclatait entre mes doigts. Calme trompeur. Le spleen est imprimé sous ma peau tel un nuage d’illusions, les yeux délavés par la vie. Les belles choses apportent les larmes alors j’ai fait en sorte de ne rien croiser de beau. Les questions sont des ribambelles de mots qui s’enchainent dans mes carnets, la déception trône comme un soleil noir, je maquillais mes faiblesses dans les vides qui ont creusés mes iris. Esquiver les balles comme on reçoit les ondes. C’était toujours compliqué d’aller à l’hôpital même psychiatrique, les hôpitaux sont des endroits où je ne me trouve pas à l’aise. J’y ai passé trop de temps avec ma mère, c’est aussi là que je l’ai vu mourir alors c’est d’un pas mal assuré que j’y suis allé. Auréa ne parlait plus depuis un moment, j’étais dans sa chambre à son chevet comme je pouvais le faire quelques fois, elle s’était endormie et j’en profitais pour faire de même. Les vols pour l’Angleterre à N-Y étaient épuisants. Quand je me suis réveillé, elle n’était plus dans son lit. J’avais tout de suite fouillé dans la chambre ayant peur que nos parents adoptive l’aient emmenée. Je m’en voulais de n’avoir rien entendu. Je m’en suis pris a une pauvre infirmière qui passait en la menaçant moi-même de la piquer avec de l’amphétamine, de la morphine ou n’importe quoi si elle ne me retrouvait pas ma sœur dans les dix minutes. Après cela, je m’étais mis à chercher dans tout l’hôpital, je courais dans chaque chambre. Je pense que j’ai bien du causé une crise cardiaque dans le service de gériatrie mais là, tout m'était égale. Quand je l’avais retrouvé, j’avais ressenti un soulagement dans ma poitrine. Elle était assise à terre avec une jeune fille et elle semblait la faire sourire et voir même parler. J’ai serré immédiatement ma sœur contre moi, en lui disant qu’il ne fallait vraiment pas qu’elle parte sans prévenir, une infirmière avait failli y rester tellement j’étais inquiet. Elle m’avait répondu qu’elle voulait voir Hyde en souriant tout simplement. J’avais été tout simplement gêné, je n’avais pas l’habitude de montrer ma protection envers ma sœur. Qu’on le voit d’office me gênait car en quelques secondes mes faiblesses étaient mises à nue.



Le déni. Le sang dans mes yeux a coulé avec un air d’indifférence qui me colle à la peau. Coma blanc persistant entre mes rétines, enfouissement dans mon cadavre nocturne, liberté démesurée et inutile, la définition de la perdition. J'ai oublié mes douleurs en n’étant qu’une ombre, une parcelle insaisissable de ce que je suis. C’est là-bas que j’ai rédigé les lettres de mon testament invisible, c’est aussi là-bas que tout aurait pu changer. Les quartiers cartésiens me faisait me sentir à l’aise. Alors que j’attends après la fin, les murs s’écartèlent devant ce que j’étais, ce que je suis et ce que je serais, l’évolution me paraît brutale mais ce n’est pas un regret de pouvoir être enfin ce que l’on est à l’intérieur. Je n’ai jamais eu la sensation d’être un mauvais garçon, ni voulu en être un. Ni un bon garçon. J’ai juste été entre deux et je le serai jusqu’à ma fin. Le trou s’est éteint dans ma poitrine comme un gel qui m’a fait nager à la surface. La colère imperceptible est une contradiction avec mon échine, pourtant elle a été le moteur silencieux d’un déni. La combinaison des mystères plane sur ma peau, me poursuit. Mon ombre m’habite et me viole dans les ténèbres. Mes syllabes malades s'engloutissaient au fond d'un puit en béton, j'avais mis ma confiance dedans comme un aveugle. Les sacrifices étaient enclenchés, j'avais la tête qui me donnait la migraine. Ce qui était en moi jouait vulgairement comme un produit illicite s'extasiant comme un vulgaire junkie, je me retrouvais ailleurs. Les flots de l’indifférence ont capturé mon corps, j’ai ignoré les maux pour protéger nos âmes. Mon silence caractéristique est le plus visible de mon état qui n’est pas le bon. C’est la force que je ne possède plus, c’est mes souvenirs qui s’effacent, c’est la croyance qui s’évanouie et c’est ma plus grande perte de contrôle. C’est mon corps qui se replie d’être fatigué. C’est mon détachement de la terre pour me retrouver brisé en mille dans les airs. L’échec, le trou. Tout ce que vous voulez bien définir. Cet état malsain et autodestructeur. Je n’en suis pas fier. J'étais cassé. Les flashs de cette vie m’éclate les rétines, sans doute parce que je ne sais plus ce que j’aurai dû faire. Ce que je n’aurai pas dû faire, mon sang tourne dans mes veines cherchant désespérément des réponses.


Quand elles sont seules au bar, qu'on dirait des nonnes qui ont perdu l'église, qui ont plus rien que des hommes, pour espérer rencontrer Dieu, pour éponger la bruine à leurs yeux .. Quand elles prennent l'orage, qu'elles me ressemblent un peu, quand elles sont toutes fragiles comme une eau qui dort. Quand elles croient qu'elles sont libres, quand elles se donnent dans les bras du Malin, quand elles s'abandonnent. Dans les villes, dans les campagnes, moi je vais comme un assassin en campagne et je taille au couteau des sourires sur les joues des princesses. Moi je suis qu'un pauvre gars, ils m'appellent l'idiot celui qui fait peur aux bêtes, qui fait mal aux oiseaux. mais faut pas croire, tu sais moi j'suis pas méchant j'ai juste l'air maladroit, je sais juste pas comment faut leur parler aux filles, faut leur parler aux filles .. Moi quand je vois les larmes leur tomber la joue, moi j'voudrais leur dire qu'elles sont belles et qu'il faut pas qu'elles pleurent pour un idiot puis faut qu'elles arrêtent d'êtres connes et de tomber toujours amoureuses de celui qu'il faut pas et que moi, si elles voulaient, moi, moi j'serais toujours gentil avec elles mais les filles elles aiment pas qu'on soit gentil, elles aiment pas. Quand elles sont seules au bar ou sur les trottoirs, crucifiées par des siècles d'histoires, quand on regarde un peu plus près, c'est sûr qu'on peut se dire que c'est elles qui ont porté et qui portent la croix du monde .. Sur leurs ailes.
Saez



L’air a changé pas mal de choses, il a suffit d’une soirée où ma colère a explosé. Le silence avait gagné la ville ou du moins l’appartement dans lequel on s’était installé. Des cauchemars venaient habiter mes nuits, toutes mes nuits. Même celles où on dormait à trois bien qu’on avait chacun un lit. Je me levais chaque soir, à trois heures quatorze, la respiration qui éclatait dans mon thorax. L’adrénaline qui redescendait peu à peu, les pièces étaient plongées dans un climat arctique cela en faisaot presque mal. Auréa semblait la seule source de chaleur existante de l'appartement, pas étonnant qu'Aleera la tenait contre elle, elles étaient blotties l'une contre l'autre et faut dire que j'en avais été jaloux. Aleera savait mieux s’y prendre avec ma demi soeur que je ne le saurai jamais. Il était vingt-deux heures et on a jamais était du genre couche tôt, que ça soit à ici ou bien à la-bas ou dans n’importe quel pays qui existe encore, on reste éveillés parfois sans rien dire. Juste en étant là, tout simplement. Mes insomnies me rendaient forcément plus facile d’accès dans mes sentiments, plus humain certainement. La conversation tournait, Auréa avait pris l’habitude de parler peu depuis quelques mois, tandis que moi j’avais pris celle de parler pour combler les vides. Et j'étais plutôt rarement présent à l'appartement pour ne pas alourdir l’atmosphère. Je prenais mon skate et je partais dans les rues sans but, sans lieu. Juste mon skate et moi. Je ne saurais dire l’exactitude des paroles qui ont déclenché cette colère en moi. C'était plutôt son comportement, avec son indifférence à mon égard. J’en avais assez, je ne voulais pas jouer à ce jeu.

La relation que j’entretenais avec Hyde était assez complexe. Il y avait dans son esprit des questions irrésolues et j’avais la sensation d’être entraîné dans une comédie qu’on jouait juste par peur de l’autre. Chaque personne possède sa part de mystère et je ne saisissais pas pourquoi elle observait la mienne avec tant d’intérêt. Je n’étais rien de plus que ce qu’on voulait que je sois. Je finissais la plupart du temps par être nocif. Elle rigolait, je n’aimais pas ce genre de rire-là qui se moque de vous, par habitude je n’y répondais pas. L’absence de réponse pouvait énervé, blessé seulement je ne pouvais plus. Ca finissait par me serrer dans la poitrine. Je m’étais levé brusquement en allant vers Hyde en essayant de calmer mes nerfs de cette attente qui finissait par me brûler, me cramer au quatrième degré, me forçant à me perfuser de la patience. Sûrement que je n’étais qu’un être stupide et que toutes ses phrases bien placées n’étaient faites que pour me blesser. Les non-dits allaient nous tuer, si on aurait continuer de cette manière. Soit j’étais complétement fou, soit j’étais juste incompris. C’était sûrement un mélange des deux, un mauvais mixte à mon goût car je n’avais jamais voulu ça. Il y avait des échos qui brûlaient mes tympans, ceux d’une fureur incontrôlée. Plusieurs objets furent balancés à terre sans explication, tout ce qui avait autour de moi en réalité. Je n’ai pas la moindre idée de ce que j’ai pu cassé. Dans ma tête, tout cessait de répéter. « Casse toi loin d’ici, ça va mal finir » et pourtant j’en été incapable. Cette sensation de paralysie interne me causait des dégâts à tel point que je venais de cogner dans le mur, c’était l’assaut de mes faiblesses. Je me retrouvais ivre d’un spleen, étant en dessous de mon lit ne sachant même pas comment je m’étais retrouvé là. Je ne savais pas quoi penser ni même quoi faire. Je n’avais aucune honte à m’être énervé et je l’étais encore. Tout passait dans ma tête comme une légende et je ne faisais que pleurer à l’intérieur comme un gamin. Personne ne m'avait jamais mit dans cet état. Personne.






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MessageSujet: Re: X L I I # enter the void .    X L I I # enter the void .   EmptySam 5 Mai - 18:12


CITATION

Elle est venue, sa bouche a délié des mots qui lui ont fait sûrement mal , elle m'a fait partagé ses peurs alors que je m'étais enfuit sous le lit comme un gamin. J'ai appris qu'elle avait les mêmes peurs que moi et cela fit accélérer le mouvement de mon sang. Le flux se dirigeait rapidement n’importe où, n’importe comment. Je lui en voulais quelque part de me faire ça rien que part quelques paroles. Vraiment. Elle me faisait perdre le contrôle, me rendant réellement fragile sans qu'elle ne s'en rende compte. « Je t'aime, vraiment et je n'ai jamais su si ça pouvait suffire. » Ces paroles avaient fait tomber la peur, m’entrainant dans la chute. Cette chute qui rend vivant, je suppose. J’avais du mal et ça pouvait se voir. Mes mains tremblaient aux mots d’Hyde qui venait de m’avouer qu’elle m’aimait. Pour une fois depuis bien longtemps, je me suis senti épris d’une chaleur qui venait adoucir mes nerfs. J’aurai pu faire l’idiot, fermer les yeux comme mon habitude, me ramenait vers elle et la serrer dans mes bras en riant, lui lançant des coussins à la figure. Seulement, je n’avais plus envie de jouer ou cacher ce que je ressentais juste par peur. Elle l’avait dit. Elle l’avait dit et je ne m’en rendais pas encore bien compte que durant tout ce temps c’était réel, en face de mes yeux et que je les avais juste fermés. J’avais clos mon cœur à clé dans une boîte en métal que j’avais remis aux mains de l’enfer même. J’avais pourtant envie de lui crier que je l’aimais mais ma paralysie s’étanchait jusqu’à ma bouche. Ma main n’était toujours pas si loin, elle était à quelques centimètres de moi, même si elle n’était pas sous le lit. J’étais troublé et je ne le cachais pas. Ma respiration se perdait, mes doigts tremblaient, mes yeux étaient fragiles. Fragiles. Tout ce que j’avais tenté de dissimuler durant toute une vie venait de s’écrouler en quelques secondes. Et si je ne respirais plus et si je n’y arrivais plus ? Ma main tremblante s’était mise dans la sienne et j’avais enfin décidé de ne plus fixer les lattes qui me paraissaient si loin. Mes mouvements étaient exagérément lents mais c’était tout ce que j’étais capable de faire. J’étais incapable de sortir le moindre mot. Mes yeux ne savaient plus où aller, ils étaient tout simplement perdus. Perdus jusqu’à ce qu’ils s’éteignent dans ceux d’Hyde. Je la fixais sans trop comprendre, installant mon front contre le sien. J’étais déréglé. Plus rien n’avait de sens réel, même les secondes qui s’écoulaient entre nos mains. Tout était second. J’eus un souffle raté. Je posais mes lippes gelées sur les siennes ne désirant qu’une seule chose lui monter que c’était réciproque. J'ai continué à l'embrasser, d'échanger notre baiser sans pouvoir m'en décrocher en ressentant bien plus que l’arythmie de mon coeur qui déconnait. Je venais la serrer contre moi en continuant de l’embrasser avec des tremblements que je ne comprenais pas moi-même.

Depuis tout ce temps, j’avais pris l’habitude de tuer mes sentiments. Mes envies ? Elles s’éteignent. Mon amour ? J’avais fait en sorte qu’il n’apparaisse jamais. Il était enfermé dans une boîte en forme de cœur. Celle en métal, fondue, noyée et brûlée. Forgée par le mélange des anges aux plumes sombres et aux rayons du temps. Elle a été la chercher dans les abysses les plus dangereuses de mes os. Ses lippes me transportèrent toujours aux aurores disparues avec une émanation qui me reste inconnue. Elles étaient fines et j’en été perturbé. Il me semble qu’elle me déstabilisait bien plus que mon corps ne le laissait paraître puisque je continuais à l’embrasser, de jouer avec elle, à découvrir son visage. Les hallucinations que sa peau me procurait m’étaient dangereuses, mais dans ma tête je gardais toujours le respect de ses limites. La folie était aussi une de mes particularités et la frôler me rendait encore plus fugitif. Bien que parfois je me cloitrais dans un desideratum de vertiges, m’infligeant des violences internes inexplicables. J’essayais de maîtriser jusqu’au paroxysme de nos peaux. Depuis ce moment-là, j'ai compris que je ne pourrais plus m'en défaire. Mes bras se sont noyés dans la candeur irréelle de sa peau qui essuyait innocemment toutes les brûlures paralytiques. Soignant l’animadversion de mon âme à mon corps, juste lorsque ses iris frôlaient les miennes. Tous ses maux cavalaient sous ma peau comme une seconde vérité, un suicide invisible pendu par ma naïveté. Il n'y avait plus qu'elle, juste elle. Je suis tombé amoureux. Je l'ai demandé en fiançailles, c'est évident. Pour une fois dans toute ma vie, je me suis écouté. Moi, mon coeur, ma tête sans être influencé ni quoi que ce soit. Juste en toute sincérité.


Écho éteint, lumière du néon qui vacille, des médicaments étalés sur la porcelaine, des ciseaux entre ouverts et le miroir. La couleur verte qui éclate dans mes pupilles ne reflète que le vide qui est en moi. Ce trou qui me bouffe jour après jour, le tas de mes erreurs. Les teintes sont floues, ma respiration devient un supplice. Chacun de mes actes ratés empoisonne mes nuits, aucun mot, aucune action ne peut soulager mes terreurs qui me tuent. Je suis mon assassin, mes blessures sont de ma création et par dessus tout, celle que j’ai faite à ceux pour qui mon cœur bat m’arrache encore plus. Ma nature ruine les moindres traces de sentiment les laissant en souvenirs. J’entends les cris de mon amour se balader dans ma tête, ma pénitence m’apparait comme juste. Je ne mérite rien, ni ma peau, ni mes os, ni mes veines, ni leurs regards. Une chose m’apparait comme mon reflet ; l’invisible. L’inexistant, le néant. Le damné de la lune qui se meurt dans l’orage, voici le nom qu’on m’avait chuchoté à l’oreille. La lune est à l'origine des marées. Les compteurs tournent et deviennent les torrents de ma culpabilité. Elle est partie. Il me semble que mes songes sont devenus tout à coup insipide avec cette envie de m’arracher les yeux avec cet irrévocable mort qui ne m’atteint plus. Mes iris s’éclipsent et me font comprendre que mon existence altère le bonheur de mes proches, leur pourrit le système et prouve que je suis égoïste de vivre encore. Ce manque ne cesse de tourner en moi, il me fait mal. Le drapé de ma conscience semble plus épais qu’il n’y parait. Hyde était partie, elle avait raison si elle en avait la force que je ne l’avais pas. Sa présence était devenue au fil du temps un paradis pour un être cassé. Lorsqu’elle m’ouvrait ses bras, c’était mon être tout entier qui soufflait les vents célestes. Ma respiration s’emballe, j’aimerais me décrocher de moi-même. Les ciseaux claquent entre mes doigts et les premières mèches viennent noircir la porcelaine. Ma course ne s’était jamais arrêtée, tout ce temps j’avais couru sans parvenir à escalader cette montagne qui gravitait en moi. Cette habitude de fouiller le ciel ne me quittait pas et c’était à peine si la vision du plafond m’apparaissait. « Bordel, qu’est-ce que tu as encore fait ? » . L’attente me semblait insupportable et les coups de ciseaux se multipliaient. Les débuts me semblaient inexistants, imperceptibles et les fleurs du mal ne cessaient de renaître dans ma poitrine comme un commandement illicite. Il me semble que l’horizon s’est déboité devant moi et que j’ai caché la partie de moi la plus précieuse. Pour faire taire notre mal.


Mes rituels sont devenus les syndromes de mes cataclysmes parce que les siècles s’étalaient dans mes veines, comme des rubans enflammés. Ils m’ont trop brûlé pour ne pas laisser de traces, il me reste les fortunes de ses cendres. Elles sont cryptées sous les grenades de mes révoltes, que moi-même j’ai du mal saisir encore aujourd’hui. Toutes ces vies où j’ai empreinté des masques, j’ai été un gars malsain sans raisons, sans sentiment pour le guider. Le courant d’air de ses mistrals me gèle les veines et je sais que chacun des êtres qui m’entourent ont raison. J’ai toujours eu du mal à retenir les mots de passes donnant accès aux systèmes de la société alors j’ai tout renié. Personne ne peut extraire ces informations sauvegardées dans les monts éteints. Il n’y a qu’une chose de possible, il s’agit d’avancer et évolué. On n’oublie pas ses plaies, on s’en distrait et on avance. Maladroit, j’ai avoué tout mes vices. Bordel, c’était la réalité, la mienne et en aucun cas ce n’était des plaintes. Mes défauts, mon putain de caractère et doucement j’évoluais grâce à mon paradis. Mon Eden pour qui mes sentiments flanchaient, pour qui mon cœur pouvait bien se noyer comme un junkie. Sa beauté immaculée de pureté fragile m’a fait apprécier la vie hors du temps. L’idée de perdre mon paradis me paralysait et je me damnais dans l’invisible. Comprimé dans la peur, le cavalier noir perdait toutes ses directions se refusant à en avoir un sans l’ivresse de sa lumière. Mon étoile. Maintenant, mes aubes se lèvent et pour rien, je ne le éteindrais. Pour rien au monde, je n’arracherais mon mur des merveilles. Je me suis battu jusqu'à ce que je n'arrive plus à respirer. Son départ n'a duré que quelques jours mais il a duré des siècles dans mes entrailles.

Je me suis enfui comme un vagabond, comme une flamme sous glace. Partout où elle m'a retrouvé et dans la dernière ville et dans la puissance de notre union, alors que mes iris allaient se noyer sous sa peau. Elle m’a dit qu’elle ne voulait plus partir. Qu’elle voulait rester dans mes bras. On s’est ensuite marié sur une île immaculée. C'était vraiment important à mes yeux de lui montrer ce que je ressentais.






Dernière édition par Joy le Sam 5 Mai - 18:21, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: X L I I # enter the void .    X L I I # enter the void .   EmptySam 5 Mai - 18:12

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You're braver than you believe, and stronger than you seem, and smarter than you think. But the most important thing is even if we're apart, I'll always be with you. I'll always be with you. I'll always be with you.
Winnie the Pooh


Yeshu. Un jour, alors que je m’y attendais pas du tout. Hyde est venu me voir en me disant qu’elle voulait avoir ce bébé. J’ai été surpris des paroles de mon âme sœur parce qu’à vrai dire je ne m’y attendais pas du tout. Cette question, j’y avais déjà songé mais je n’avais jamais rien dit car pour Hyde c'était quelques chose d'exclus. Avoir une petite fille ou un petit garçon, c'est une chose qui change votre vie, alors forcément ça été comme une lueur au fond d’un tunnel. Dans mon enfance, je n’ai pas eu l’occasion de connaitre mon père, ni réellement ma mère et savoir qu’Hyde et moi on allait construire une famille, ma rendu euphorique à l'intérieur. J'ai qu'une seule hâte voir son ventre s'arrondir, le tenir dans mes bras et être un papa. Même si ce sont des choses qu'on doit apprendre avec le temps, je voudrai pouvoir l'accélérer.




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