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 † Hannibal & Eden† « C'est à une demi-heure d'ici. J'y suis dans dix minutes. »

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Sydney

SydneyMessages : 469
Date d'inscription : 02/10/2011

† Hannibal & Eden† « C'est à une demi-heure d'ici. J'y suis dans dix minutes. » Empty
MessageSujet: † Hannibal & Eden† « C'est à une demi-heure d'ici. J'y suis dans dix minutes. »   † Hannibal & Eden† « C'est à une demi-heure d'ici. J'y suis dans dix minutes. » EmptyJeu 19 Jan - 18:15

† Hannibal & Eden† « C'est à une demi-heure d'ici. J'y suis dans dix minutes. » Tumblr_ly23iku6x51qag9zdo1_500
Nerfs gelés sous la pourriture de l'inhumanité, ulcérée par votre absence démesurément voilé sous les mensonges d'illusions. Le froid qui habite mes os n'est que le reflet de mes battements de coeur plastique. La baignoire, c'est l'endroit où je m'étais recroquevillé pour une raison inconnue. Je me suis endormi certainement parce qu'elle a la même température que moi. Aucune envie de me lever, d'ouvrir les yeux et de marcher. Mes jambes s'élèvent, t'es debout Baker même s'il n'y a pas de réponse au pourquoi. Mes muscles s'étirent mécaniquement, la dernière clope de mon paquet entre mes lèvres sèches. L'aridité de mes vides. Je l'allume maladivement en voulant exploser mon cerveau, rendant ainsi mon existence en fusion avec ce qui me compose. Mes yeux sont les fenêtres par lequel mon esprit s'échappe, dans l'abstrait des traits fugitives. Une strangulation lente, douce me poursuit à chacun de mes pas. Je m'éveille en me rendant compte que j'veux pas crever, encore, si tenté que je suis encore vivant quelque part étant donné que je détruis tout ce qui me tient, tout ce que j'aime. L'avantage lorsqu'on n'a plus rien, c'est qu'on ne pourra qu'avoir plus que ce rien. Le ciel ne sera plus jamais à travers mes iris de vermeilles, d'avoir trop pleuré à l'intérieur. Les chants des jugements dans la moelle de mon cadavre, me rendant coupable et paralysé. Un assistant de l'agence vint dans la baignoire et il a compris en regardant mes pupilles que cela voulait dire « pas maintenant ». Il avait l'air hésitant. Bon qu'il la balance sa putain de nouvelle. « Les photos de la semaine dernière », il me donna un magazine. Je feuilletais jusqu'à trouver mes photos, la seule chose que je ressentais à ce moment précis c'était l'ambition de faire mieux encore. Bordel de perfectionnisme.

L'immortalité de ce moment gravé sur ses pages menteuses. Ah oui, c'est vrai. On avait bossé toute la nuit et il s'était endormi, comme je ne voulais pas le déranger j'étais parti bossé dans la salle de bain. « Merci, désolé j'ai pas vu l'heure passée, je vais squatter ta baignoire encore un peu, ça prendra pas longtemps ». Je rangeais mes croquis dans la farde à dessin, j'écrasais ma clope sur mon poignet certainement pour ressentir quelque chose et je lui donnais ma pochette. J’enlevais mon t-shirt et il restait là avec mes dessins entres les mains. « L’agence te paye aussi pour me laver ? » je lui avais dit en rigolant et il était parti de la salle de bain. Cinq ans avec l'agence, c'était un peu comme une sorte de famille, on veillait les uns sur les autres d'une certaine façon. J'enlevais le reste de mes vêtements puis je m'étais l'eau bouillante pour réchauffer les molécules de mon sang. Le train de mes journées était rapide, tellement rapide que parfois la pression m'éclatait le thorax. L'eau bouillante s'échouait sur mon échine, il n'y avait que ce bruit de gouttes, la vapeur et moi. Ca me fessait un bien fou. Je ne savais pas s'il pleuvait dehors, mais je l'espérais, pour l'odeur qui se dégageait des cieux.


Les migrations de mes interdits n'avaient pas de limite, mon rythme non plus. Quelques minutes déconnectées de tout, loin des venins de la métaphysique moulé puis je tournais le robinet pour que des larmes glacées pour finir pour tout éteindre de flot de pluie artificiel, puis mon regard s'effondra dans le berceau de mon repos pour retrouver mon rythme esquinté. J'allais dans la cuisine, un café noir était déposé sur la table. « Tien, du café, t'as reçus un paquet aussi et je vais te passer des fringues ». Mon imagination s'échappait en déchirant le paquet, c'était l'objectif d'un ami photographe avec écris « Amuse-toi bien » un téléobjectif ouverture 1/2. Magique. La profondeur de champs très courte, pour un flou des plus étonnants avec une luminosité faible. En expulsant leurs putains de netteté esthétique stéréotyper, capturant les détails des courbes de toutes les matières. Je l’emboitai sur mon appareil en buvant mon café, puis j'allais m'habiller. Un petit « Merci, j'y vais » en quittant l'appartement. Les rues de New-York, j’avais encore un peu de mal à me situer et heureusement j’avais mon IPhone pour me rendre dans un pub sur Greenwich. Deux métros avec la musique qui naviguait dans mes tympans, je devais rejoindre Hannibal, la jeune mannequin marié. Je supposais qu’elle ne devait pas être satisfaite de son mariage, vu son comportement, enfin de toute façon ça ne me regardait pas. J’achetais un journal de la presse new-yorkaise en pensant que bientôt c’était celle de paris que je pourrais observer. Je m’asseyais en commandant un café et en lissant les nouvelles se monde pourrit.


L’écho de mes pensées se perdait au-delà, dans un trouble révélateur l’envie de vomir mon acide sur leurs paroles paradoxale. Au fond, j’étais déçu d’avoir cru à leurs fantômes qui brulaient entre mes doigts. Mes rythmes jaloux de savoir que le monde pouvait être heureux sous les lunes de leurs sentiments alors que mes sentiments s’étaient tués lors de ma transplantation, brisé sous les poussières ce n’était pas mon cœur. Et à chaque fois que ses bourreaux passés dans mon esprit, ils laissaient leurs traces latente. Sur mes silences, il y avait ses hurlements auxquelles on aurait coupé le son parce que c’était plus simple de ne rien entendre. Cet orage ne s’était jamais calmé, il vivait sous mes respirations. Les constellations c'étaient faite mangés par le trou noir de l’apocalypse. Les terres de ma solitude étaient sombres mais elles fessaient parti intégrante de mes muscles. Hannibal était arrivé en me souriant, me sortant de ses réflexions enchaîner à mes os.

« -Salut, désolé pour le retard, j'ai comme qui dirait : eu une panne de réveille. Ça va toi ? »

« Ça arrive, je comprends. Oui et toi ? Tien, en avant-première. »

Je lui donnais le magazine fixant ses abysses à la recherche de la moindre de ses réactions, la réalité c’était que j’attendais une réaction, même si elle n’était pas vraiment visible. Est-ce qu’elle allait aimer ma vision d’elle ? Bien sûr que je l’avais senti désireuse sur le set, mais pas seulement. Derrière cette légèreté, j’avais senti les failles de ses blessures.





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